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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Suspension de deux administrateurs communaux de leurs fonctions

Les administrateurs des communes de Kiremba en province Ngozi et de Mutambu de la province Bujumbura ont été suspendus de leurs fonctions ce jeudi 28 juillet 2022. Ils sont accusés de la mauvaise gestion du patrimoine communal et de l’insubordination.

L’ordonnance ministérielle portant suspension de l’administrateur de Kiremba Pascal SEBIGO porte le numéro 530/1131 du 28 juillet 2022. Selon cette correspondance, cet administratif est accusé d’insubordination, d’abus de pouvoir, de non-respect des règles de procédure en matière de passation des marchés publics, sans parler de malversations et de mauvaise gestion des biens publics. Il a par conséquent été ordonné à ce que le gouverneur de la province Ngozi mette en exécution cette décision dès le jour de sa signature. Le ministère public a également été saisi pour enquêtes.

Ce jeudi même, une autre ordonnance ministérielle du genre a été sortie à l’endroit de l’ancien administrateur de la commune de Mutambu en province de Bujumbura. Jean Pierre NIYONGABO est, lui aussi, accusé de mauvaise gestion du patrimoine communal ainsi que de détournement des fonds destinés à l’appui des coopératives collinaires.

Selon nos sources, le montant pour lequel ce dernier serait poursuivi s’élève à 80 millions de francs burundais. Les mêmes sources font savoir que l’ex-administrateur, Jean Pierre NIYONGABO, est détenu dans un des cachots du service national des renseignements depuis mercredi le 27 courant.

  La population de Kiremba jubile et demande….

Après avoir appris la suspension et l’arrestation de l’administrateur de la commune de Kiremba, Pascal Sebigo, la population de Kiremba a poussé un ouf de soulagement. Par ailleurs, elle demande la libération des victimes de cet administratif qui croupissent injustement en prison. «D’abord, nous remercions le gouvernement pour cette décision si noble qui vient redorer son image. Au fait, cet administratif faisait ce que bon lui semble comme si il était au- dessus de la loi. Mais, nous regrettons que cet administrateur laisse derrière lui beaucoup de victimes. En effet, certains ont été contraints à l’exil, d’autres vivent dans la clandestinité tandis que d’autres croupissent en prison. Tout ce monde est victime de l’avidité de cet administratif car il les a sacrifié pour continuer ses magouilles sans être inquiété. Il a élaboré un plan diabolique et les a accusés sans preuves. Malheureusement, la justice est tombée dans son piège. Cette autorité a fait emprisonner injustement les gens depuis 2020. Ici, je donnerais l’exemple des habitants de Ruyumpu qui ont été arrêtés et détenus à la prison centrale de Ngozi sur l’ordre de cet administrateur.  Alors, nous demandons que la justice se ressaisisse afin de réhabiliter ces gens car ils sont innocents. La deuxième chose que nous demandons est que le président du conseil communal soit rétabli dans ses fonctions. L’excuse de sa maladie ne tient pas. S’il le faut, qu’on lui fasse faire des examens pour voir si réellement il est malade. Sinon, ce serait une honte pour tout le pays car ce n’est pas normal qu’une personne soit harcelé et malmené pour avoir dénoncé des fraudes et détournements de biens publics », s’est ainsi exprimé un habitant de Kiremba.

Des imbonerakure exigent des contributions forcées à Mutakura

Indignations de certains habitants du quartier Mutakura en zone de Cibitoke suite aux maltraitances leur infligées par des imbonerakure sous la houlette du chef de quartier. Ils demandent l’action des dirigeants de la zone de Cibitoke.

A la tête de ces imbonerakure qui maltraitent les habitants du quartier Mutakura se trouve le nommé Minani connu sous le sobriquet de Mandevu et un prénommé François. Certains habitants indiquent qu’actuellement ces imbonerakure qui agissent sous la protection du chef de quartier connu sous le nom de Munyonge exigent des contributions forcées pour l’achat des torches à utiliser en cas de coupure du courant électrique. « Les propriétaires de boutiques et cantines s’indignent des contributions forcées des imbonerakure qui demandent de l’argent pour acheter des torches. Ils disent que ces torches vont les aider dans leurs patrouilles nocturnes. Chaque boutique ou cafeteria doit donner un montant de 2000 francs et ces imbonerakure ne donnent pas de quittances », révèle un des habitants.

Certains commerçants se lamentent que ces imbonerakure perturbent leurs activités. Durant leurs patrouilles, nos sources révèlent que ceux qui les rencontrent sont souvent dépouillés de leurs biens. Ils s’habillent également de certaines tenues militaires, racontent toujours nos sources. « Certains prennent par force des marchandises et s’en vont sans payer. Quand ils font leurs patrouilles nocturnes, certains imbonerakure portent des bottines militaires et des treillis de couleur militaire également. Certains s’habillent de ces tenues même pendant la journée ».

Les habitants demandent que ces activités des imbonerakure soutenues par le chef de quartier Munyonge cessent. A ce propos, la rédaction de la RPA a téléphoné au nommé Munyonge pour recueillir sa réaction mais il n’a pas répondu à l’appel. Quant à Evelyne Nininahazwe, cheffe de zone de Cibitoke, elle a raccroché après une brève présentation.

Le Cndd- Fdd montre ses muscles pour garder le poste de chef de secteur de Mparambo II.

Le parti CNDD FDD est entrain de tout faire pour garder le poste du chef de secteur Mparambo II en commune de Rugombo de la province de Cibitoke. Les informations en provenance de  ladite commune font savoir que celui qui veut briguer ce poste l’avait occupé auparavant avant d’être limogé accusé du vol et d’autres magouilles.

 Le prénommé NYANDWI Jackson issu du parti CNDD- FDD mais aussi ancien chef de la colline Mparambo est celui qui veut être mis de force à la tête de cette colline par son parti. Selon nos sources en commune de Rugombo, celui qui devrait être à tête de cette colline cette fois est l’un des membres du parti CNL d’Agathon Rwasa qui est également parmi les membres du conseil communal de la commune de Rugombo.

Comme il a refusé d’intégrer le parti CNDD FDD, le poste lui a été refusé alors qu’il était en troisième position après celui qui avait remplacé Jackson Nyandwi. Ce dernier  a été caractérisé par des magouilles et la corruption durant son temps de règne à tête de cette colline. Ce qui lui avait conduit à la prison centrale de Mpimba comme le témoigne cet habitant. « Les crimes de ce Jackson sont multiples. Il a été chef de secteur dans le temps. A son époque, il a été emprisonné à la prison centrale de Mpimba à cause de la corruption. En effet, il avait saisi des pagnes de fraude. Par la suite, on lui a donné de l’argent pour qu’il libère les commerçants qui avaient ces pagnes. Il avait été emprisonné avec le chef de la position militaire de la rivière Rusizi.  Après sa libération, il a continué ces activités dans le parti CNDD- FDD. Voilà qu’il veut être de retour à la tête de cette colline. De plus, il n’est pas rentré chez lui depuis son retour de la prison. Il vit chez sa deuxième femme »

Les habitants de la commune de Rugombo indiquent que ce qui est en train d’être fait par le parti CNDD- FDD dans leur commune n’est qu’une démonstration de force. Selon eux, il est incompréhensible qu’ils soient dirigés par une personne qu’ils n’ont pas élue alors que celui qui le mérite est là. « Vous comprenez que les choses ne sont pas du tout bonnes surtout qu’il y a quelqu’un qui a été élu par la population selon la loi. Il est aussi accepté par la population. Mais voilà, ils sont en train de nous présenter des personnes que nous ne connaissons pas. Jusqu’à quand ce Jackson va continuer à nous diriger alors que même l’administration  ne le connais pas. Donc, ce qui est dit par le gouvernement est tout à fait le contraire de ce que fait le parti au pouvoir », se lamente un des habitants de la commune de Rugombo.   

Les sources de ladite colline continuent à affirmer que le parti CNDD- FDD ne fait que violer clairement la loi sans aucune crainte.

Les syndicats de l’Université du Burundi demandent la suspension de la mesure de retrait de l’indemnité de retraite sur la liste de paie.

Les responsables des syndicats des travailleurs de l’Université du Burundi s’inscrivent en faux contre le retrait de l’indemnité de retraite sur la liste de paie de ce  mois de juillet. Dans une correspondance adressée mardi de la semaine dernière au recteur de ladite université, ces syndicalistes demandent à cette autorité de suspendre l’exécution des mesures en rapport avec le retrait de cette indemnité qu’ils jugent injustes et impopulaires.

Les retraités de l’Université du Burundi qui bénéficient de l’indemnité de retraite devraient être rétablis sur la liste de paie du mois de juillet cette année. C’est en substance la requête formulée à l’ intention du recteur de l’Université du Burundi par les responsables de trois syndicats des personnels de cette institution, comme cela transparaît dans leur lettre du 19 juillet 2022. Il s’agit, en  effet, du Syndicat Libre des Travailleurs de l’Université du Burundi(STUB), Le Syndicat du Personnel Administratif et Technique de ladite université (SPATUB) ainsi que le Syndicat du Personnel Enseignant (SPENUB).

Dans cette correspondance, ces syndicalistes affirment avoir appris le retrait de cette indemnité sur instruction verbale d’un cadre du ministère ayant les finances dans ses attributions, une décision qui fait suite aux recommandations du conseil des ministres du 02 mars 2022 selon les informations que ces responsables affirment avoir récoltées.

Par ailleurs, les membres des personnels de l’Université du Burundi déplorent une application abusive et injuste de la nouvelle politique salariale arguant que le retrait de l’indemnité de retraite n’a aucune base légale. Ils expliquent également que la nouvelle politique de gestion d’indemnités de retraite n’est en train d’être appliquée nulle  part sur le territoire du pays.

De surcroit, les représentants des syndicats STUB, SPATUB et SPENUB soulignent que l’ajustement salarial qui a été opéré par les services du Ministère en charge des Finances n’a pas respecté le principe d’équité d’autant plus qu’il y aura un groupe des personnels qui verra salaires leurs augmenter au détriment de leurs collègues. Comme l’indiquent ces responsables des syndicats, cette injustice pourrait susciter des conflits et une compromission de la paix sociale déjà délétère.

Pour finir, ces représentants des syndicats rappellent que les membres des personnels qui ont bénéficié de cette augmentation salariale sont ceux nouvellement recrutés et ceux qui ont été mal cotés au cours de leur carrière.

De ce fait, ces syndicats demandent à la Direction de l’Université du Burundi de sursoir à l’exécution de ces mesures qu’ils qualifient d’injustes et d’impopulaires à l’égard des travailleurs de cette université en attendant une issue négociée et conviviale.

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