Selon des informations recueillies en zone Rushubije, un jeune homme du parti FNL pro-Rwasa a été arrêté par les Imbonerakure et a été emmené au Lac Kabamba où il a subi une séance de torture.
« Les Imbonerakure en complicité avec Emmanuel Rwasa, chef de zone Rushubije, ont mis aux arrêts Uwizigiyimana Samson ce vendredi 5 Janvier dans la soirée. Il a par la suite été emmené au lac Kabamba. Il a été battu très sérieusement. On lui disait de demander à l’Honorable Agathon Rwasa de lui venir au secours. » Explique notre source
Craignant pour leur sécurité, certains habitants de la Commune Ntega ont pris le large suite à cette persécution faite à l’endroit des membres du parti FNL pro-Rwasa.
Selon nos sources, certains administratifs ne font qu’attiser la haine au sein de la population, en faisant croire que les opposants au pouvoir de Bujumbura n’ont pas de place sur leurs collines.
Même à Nyabihanga, la traque se poursuit.
Deux personnes ont été arrêtées par l’administrateur de la commune Nyabihanga en province Mwaro l’après-midi de ce dimanche 7 Janvier 2018. Elles sont accusées d’avoir tenu une réunion clandestine. Nos sources indiquent que des mobiles politiques seraient derrière cette arrestation des membres du parti FNL Pro-Rwasa.
Stany Ntakarutimana, président du FNL d'Agathon Rwasa dans la commune Nyabihanga et Innocent Niyungeko, son secrétaire, ont été arrêtés dans l'après-midi de ce dimanche sur ordre de l'administrateur communal alors qu’ils accompagnaient leurs visiteurs.
« Ils accompagnaient les visiteurs. En cours de route, l’administrateur s’est arrêté et leur a intimé l’ordre de monter dans son véhicule. Il a confisqué par la suite leurs téléphones avant de les mettre au cachot. » Raconte notre source
Les habitants de Nyabihanga demandent à ce que cette arrestation intempestive des membres du FNL Pro-Rwasa s’arrête.
Fabien Mahera, représentant provincial de ce parti dans cette province du centre du pays confirme cette arrestation. Il fait également savoir, qu'ils sont accusés d’avoir participé à une réunion clandestine et demande leur libération immédiate, ajoutant qu’ils ont uniquement été appréhendés pour leur appartenance politique.