Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les Nations-Unies, désormais un épouvantail

1678
Rate this item
(0 votes)
Zeid Ra'ad Al-Hussein, Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al-Hussein, Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'homme

Certaines branches des Nations-Unies commencent à reconnaître qu’aucune action concrète n’est menée pour sauver les peuples dans différents pays du monde dont le Burundi. Alors que l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies au Burundi, Michel Kafando a réaffirmé ce lundi au Conseil de Sécurité des Nations-Unies les préoccupations de l’ONU quant à l’avenir du Burundi, le patron des droits de l’homme, Zeid Ra’Ad Al Hussein, a pour sa part reconnu et regrette que la communauté internationale se limite à alerter.

 

Devant le conseil de sécurité des Nations-Unies ce lundi à Genève, l’envoyé spécial de l’ONU pour le BURUNDI, a notamment souligné qu'au Burundi, la situation politique reste tendue et est caractérisée par des mesures restrictives de liberté. Michel Kafando n’a pas caché ses préoccupations par rapport au référendum de mai prochain qui vise la révision de la constitution.

 

Les membres africains du Conseil ont tous plaidé en faveur d’un dialogue inclusif. La Guinée équatoriale a insisté sur l’appropriation nationale du processus de dialogue, la Côte d’Ivoire, soucieuse de l’impasse dans laquelle se trouve ledit dialogue, a exprimé l’espoir que la réforme constitutionnelle ne remette pas en cause les acquis de l’Accord historique d’Arusha, « élément central de la réconciliation entre les acteurs politiques burundais », a-t-elle souligné.

 

Pour sa part, l’Éthiopie a mis en avant les difficultés économiques considérables du pays et a plaidé pour un soutien international fort et pour l’instauration d’un environnement permettant d’éviter une résurgence de la violence.

 

Parallèlement, à Genève même, le haut-commissariat de l’ONU aux droits de l'homme tenait sa 37ème session. A l’occasion de son ouverture, le haut-commissaire Zeid Ra’ad Al Hussein a regretté qu’il y ait des pays qui se soient transformés en abattoir et ce malgré ces appels incessants qui auraient dû conduire à des mesures préventives. Malheureusement, aucune action n’a été jusqu’ici faite, précise- t- il.

 

La crise burundaise ne suscite pas suffisamment d’intérêts pour les différents Etats d’où l’inaction de la communauté internationale. Pour le Professeur Emmanuel Krimis, c’est une situation scandaleuse que des vies humaines soient abandonnées pour des intérêts de certains hommes et Etats.

 

Pour rappel, le référendum pour valider le changement de la constitution burundaise est prévu pour le 18 mai de cette année selon le conseil de sécurité des Nations-Unies.

 

Tags

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 285 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech