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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La police tanzanienne de mèche avec les Imbonerakure pour un rapatriement forcé des réfugiés burundais

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Inquiétude chez les burundais réfugiés en République Unie de Tanzanie. Pour cause, ils subissent régulièrement des menaces de la part des Imbonerakure infiltrés depuis peu dans différents camps de la place avec pour objectif de contraindre ces burundais à rentrer au pays. Selon ces réfugiés, la police tanzanienne serait impliquée dans ce projet.

L’exemple le plus récent est celui du camp de Nyarugusu. Selon notre source, les Imbonerakure ont commencé à infiltrer ledit camp depuis ce vendredi 8 juin 2018.

 

Les réfugiés ont pu identifier certains d’entre eux et les réfugiés qui les hébergent. « Ces Imbonerakure sont entrés dans le camp de Nyarugusu vendredi dernier. Dès leur arrivée, ils ont été accueilli par un certain MINGI qui les a par après transférés dans la partie habitée par des congolais. Nous avons néanmoins pu reconnaitre un Imbonerakure surnommé GASONGO, natif de la commune Nyanza-Lac. » Témoigne un de ces réfugiés burundais.

 

L’objectif de ces Imbonerakure serait de forcer les réfugiés burundais à se rapatrier. Nos sources font également savoir que la police tanzanienne serait complice de ces envoyés de Bujumbura. « Les gens ont très peur car ils ont l’objectif de faire arrêter tous les opposants réfugiés dans ce camp, et ce par tous les moyens possibles. C’est ce qu’ils ont trouvé pour intimider le reste des réfugiés afin qu’ils consentent à se faire inscrire sur les listes de ceux qui veulent être rapatriés. Les listes des personnes à arrêter ont déjà été confectionnées et sont entre les mains de la police tanzanienne qui leur prête main forte. »

 

Les burundais réfugiés à Nyarugusu révèlent que ces listes sont confectionnées lors des réunions qui se tiennent dans un bar dénommé IWABO W’ABANTU appartenant à un réfugié de nationalité congolaise. Aujourd’hui, certains réfugiés dont les noms figurent sur les listes des gens à arrêter ont désertés leurs maisons de peur de se faire prendre, surtout que les arrestations se passent les heures de la nuit. Une situation qui est généralisée vu que même ceux des camps de Nduta et Mtendeli sont aussi infiltrés.

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