Pour les Etats membres du conseil de sécurité de l’ONU, la promesse de Pierre NKURUNZIZA de ne pas chercher un autre mandat est considérée comme un premier pas pour réduire les tensions politiques, rapporte Inner City Press. Cet organe de presse qui couvre les activités des Nations-Unies précise, en revanche, que ces membres du conseil sont préoccupés par le fait que le dialogue inter-burundais se mène au ralenti.
Un dialogue auquel toutes les parties doivent participer pour arriver à un consensus avant 2020, indiquent ces membres du conseil de sécurité des Nations-Unies. Ces derniers mettent surtout l’accent sur le respect de l’accord d’Arusha de 2000. Ils appellent les nations unies, l’union africaine, l’EAC, la CIRGL et les garants de cet accord d’assister les différents protagonistes burundais dans sa mise en application.
Pour le conseil de sécurité, le gouvernement du Burundi doit s’engager un peu plus dans le dialogue pour l’organisation des élections crédibles en 2020. Et pour décrocher cette crédibilité, de considérables améliorations de la situation politique et des droits de l’homme sont nécessaires selon eux. Ils citent en particulier les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté des acteurs de la société civile et l’avancée dans le domaine de la réconciliation.