« Des inquiétudes ne peuvent pas manquer car cette inscription pourrait être un piège. Ils peuvent présenter les noms des personnes enregistrées pour être délocalisées comme ceux qui sont pour le rapatriement volontaire. » Raconte notre source
Aux réfugiés du camp de Nyarugusu de préciser que les personnes qui se sont fait enregistrer pour le rapatriement volontaire l’ont fait pour échapper aux multiples menaces dont elles sont victimes quotidiennement. « Les réfugiés qui se sont fait enregistrer pour le rapatriement dit volontaire n’avaient pas d’autres choix, vu les actes de menaces et de harcèlement dont nous sommes victimes. Aujourd’hui, il est strictement interdit de se déplacer à vélo ou par moto ici dans le camp de Nyarugusu. Nous sommes découragés.»
Ces réfugiés soulignent qu’ils seront satisfaits une fois que ladite opération d’inscription serait réellement liée à la délocalisation vers un troisième pays. Car ont-ils expliqué, la Tanzanie a déjà affiché qu’elle n’a pas besoin de leur présence sur son territoire. « Nous sommes prêts pour partir vers un autre pays car le moment n’est pas encore venu de rentrer chez nous. La Tanzanie a tout fait pour nous forcer à rentrer chez nous alors que la raison de notre refuge persiste toujours. »
Ces burundais réfugiés en Tanzanie ajoutent qu’ils n’attendent rien du dialogue inter-burundais organisé en Tanzanie au moment où ce pays a sans cesse manifesté son soutien envers le pouvoir du parti CNDD-FDD qui les a contraint à l’exile.