Le Journal the East African indique que chaque mois, 1.000 burundais fuient vers les pays limitrophes du Burundi. Certains expliquent qu’ils fuient l’insécurité, d’autres le harcèlement ainsi que ceux qui fuient parce qu’ils ont peur. Le journal kenyan signale qu’il y a, néanmoins, un mouvement opposé qui s’observe également. Certains burundais rentrent chez eux même s’il y en a qui sont actuellement bloqués en Tanzanie à cause du manque de moyens du HCR, rapporte the East African.
Catherine Weisner, la coordinatrice régionnale de l’agence onusienne pour le Burundi explique que le manque de moyens suffisants freine les efforts du HCR de rapatrier volontairement les réfugiés burundais. Selon Weisner, ces réfugiés burundais sont actuellement bloqués dans les camps en Tanzanie alors qu’ils se sont faits inscrire sur les listes de ceux qui veulent rentrer volontairement. Le HCR précise alors qu’il est en train de discuter avec les gouvernements de la Tanzanie et du Burundi pour qu’ils assistent ces burundais qui veulent rentrer au pays.
The East African rappelle néanmoins que le mois dernier, le haut-commissaire adjoint du HCR chargé de la protection Volker Türk a visité la Tanzanie et a dit que les réfugiés avaient leur propre choix et que le retour dans leur pays d’origine est strictement volontaire.
The East African précise que les statistiques du HCR montrent que l’année dernière plus de 44.000 réfugiés burundais ont regagné volontairement le Burundi et que la plupart d’entre eux étaient venus des camps tanzaniens.