Ces réfugiés sont accusés de perturber la sécurité dans cette circonscription. « Nos amis réfugiés du Burundi ainsi que les autres des différents horizons, nous leur avons accueillis chaleureusement comme nous le faisons ici en Tanzanie pour les étrangers. Il y a aussi 121.000 réfugiés qui ont eu la chance d’avoir la nationalité Tanzanienne et nous leur avons accordé la permission de vivre ici comme des Tanzaniens. Mais il y a un problème qui est survenu après surtout dans les camps de Mishamo et Katumba. Certains réfugiés de ces camps collaborent avec les malfaiteurs. Ce qui a entrainé l’insécurité à cet endroit suite à notre gentillesse. C’est incompréhensible d’être accueilli dans un autre pays suite aux problèmes que tu as provoqué dans ton pays d’origine, et une fois en exil faire la même chose. », a indiqué le président Magufuli.

Le président Magufuli demande à ces réfugiés soit de rentrer chez eux soit de respecter la sécurité du pays hôte et ses citoyens. « Je voulais faire un clin d’œil à nos amis que nous avons accueilli ici avec honneur. Qu’il ne change pas cet endroit en un lieu d’insécurité. On ne peut pas vous accueillir quelque part, et par après certains parmi vous optent pour se comporter mal. Certains utilisent même les fusils en les faisant passer dans le lac Tanganyika pour menacer les habitants qui sont juste, tout en volant leurs marchandises. Nous vous prions d’arrêter ça rapidement. Suite à ce mauvais comportement, nous avons suspendu l’octroi des nationalités à leurs enfants car, il parait qu’ils ne sont pas même les leur. »

Dans son discours, le président Magufuli n’a pas mentionné les récents réfugiés burundais de la province de Kigoma.

Des 200 mille réfugiés burundais de 1972, près de 120 mille ont été naturalisés. Aujourd’hui, plus de 10 mille réfugiés burundais attendent la naturalisation dans les camps de Mishamo et Kataumba de la province de Katavi et au camp de Uliyankuru de la province de Tabora.