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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’approche des élections fait craindre le pire au Burundi

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Le retour forcé des réfugiés, la répression des militants de l’opposition et l’implosion éventuelle du Cndd-Fdd font partie des facteurs susceptibles d’intensifier la crise burundaise. C’est, du moins, l’analyse du Royal Institute for International Relations qui estime que le Burundi se trouve encore une fois au bord du gouffre à l’approche de nouvelles élections.

A la veille des élections de 2020, le Burundi risque de sombrer dans une violence de haute intensité selon Egmont-Royal Institute for International Relations. L’institut belge de recherche indique avoir identifié quatre facteurs de risque. Le retour forcé des réfugiés prend la tête du classement. Selon l’institut, ce rapatriement des réfugiés burundais de la Tanzanie pourrait exacerber les politiques identitaires et détruire la cohésion sociale avec l’apparition de nouveaux conflits fonciers. Le second facteur de risque c’est la répression accrue envers les membres des partis de l’opposition. L’opposition qui a déjà été réduite au silence selon l’Institut belge de recherche. Ce dernier explique que cette répression à grande échelle produira sans doute des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

 

La position ambiguë de Pierre Nkurunziza au Cndd-Fdd et les divisions croissantes au sein de ce parti au pouvoir présentent le troisième risque. Un risque qui, non seulement, pourrait menacer la cohésion du parti et engendrer des scènes politiques turbulentes mais qui peut également déclencher des explosions de violences au sein des Imbonerakure qui semblent déjà incontrôlables. La situation est d’autant plus confuse qu’il est difficile de savoir si le président Nkurunziza tiendra sa promesse de ne pas se représenter aux prochaines élections, souligne l’Institut.

 

Enfin, le quatrième facteur de risque, selon l’Institut belge, c’est l’épidémie de malaria et le risque que le virus Ebola traverse les frontières en provenance de la République Démocratique du Congo. Ceci peut entraîner des conséquences graves sur les plans socioéconomique et politique selon l’Institut de recherche.       

 

Selon l’institut belge, l'accent devrait être mis sur le maintien des options permettant de fournir une assistance humanitaire en cas de violences à grande échelle ou en cas d'Ebola, tout en maintenant la pression politique pour un espace démocratique.

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