Le gouvernement a choisi de ne pas tenir compte de certaines des conclusions des consultations nationales de 2009 lors de la mise en place de la Commission Vérité Réconciliation. Voilà l’une des observations préliminaires de l’expert des droits de l’homme des Nations Unies, Pablo De Greiff, qui cite notamment l’ignorance des points importants dans la sélection des commissaires, l’absence de participation de la société civile et des ressortissants étrangers à certains niveaux de la commission. Toutefois, Pablo De Greiff a dit espérer que les décisions ultérieures de la commission essaieront de gagner la confiance en intégrant l’expertise des organisations de la société civile. L’expert des Nations-Unies espèrent également que la CVR va travailler en toute indépendance sans considération de l’identité ethnique et l’affiliation politique du plaignant.
Pablo De Greiff s’est exprimé au cours d’une conférence de presse de ce mardi où il présentait les conclusions et observations préliminaires sur la promotion de la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non répétitions au Burundi. Il présentera le rapport complet à Genève l’année prochaine.