Un Burundais nommé à l'assemblée générale de l'Organisation mondiale contre la torture
novembre 28, 2016
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Ce samedi 26 novembre à Genève en Suisse, Maître Armel Niyongere, responsable de la campagne SOS-torture Burundi ainsi que président de l’ACAT-Burundi a été élu membre de l'Assemblée Générale de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT). Cela récompense le travail mené par SOS-torture Burundi dans le monitoring des cas des violations des droits de l’homme.
Le président de l'Assemblée Générale de l'Organisation mondiale contre la torture a expliqué à l’assemblée les raisons qui ont porté au choix des nouveaux membres, dont le Burundais Armel Niyongere. « Les membres que nous vous proposons d'accepter étaient proposés pour différentes raisons par le Conseil Exécutif pour être membres de l'Assemblée Générale et ils devaient nous rejoindre à cause du travail important qu'ils font avec nous pour assurer le bon équilibre géographique de l'Assemblée Générale », a déclaré Yves Berthelot.
Berthelot a par la suite demandé à l'Assemblée Générale d'approuver ces nouveaux membres, chose faite par acclamation.
Pour Maître Armel Niyongere, être membre de l'Assemblée Générale de l'organisation mondiale contre la torture va beaucoup profiter au Burundi. « C'est une grande opportunité d'appartenir à ce réseau de défenseurs et d'organisations qui luttent contre la torture parce que l'organisation mondiale contre la torture couvre beaucoup d'organisations et des défenseurs provenant de beaucoup de pays du monde. C'est pour dire que les activités que nous faisons, les rapports que nous produisons, vont être vulgarisés partout dans le monde », a réagi le président de l’ACAT et responsable de SOS-Torture Burundi.
Le défenseur espère que les auteurs des cas de torture et d'autres crimes rapportés soient poursuivis par les juridictions nationales ou internationales. « Pour cela, ça nous donne beaucoup d'énergie de continuer notre combat de lutte contre la torture, de lutte contre l'impunité. Nous allons continuer à faire le monitoring des violations des droits de l'homme jusqu'à ce que les auteurs des crimes soient poursuivis et punis par des juridictions nationales et internationales compétentes », a déclaré l’avocat en exil depuis le début de la crise.
L’Assemblée Générale de l'organisation mondiale contre la torture a aussi élu une nouvelle présidente d’origine pakistanaise en remplacement d’Yves Berthelot.
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