Ces réfugiés burundais du camp de Lusenda non bénéficiaires d’une carte de restauration biométrique ont eu leur ration alimentaire samedi dernier après 3 semaines de retard. Ils déplorent non seulement le retard qui a caractérisé la distribution de cette aide mais aussi sa distribution en tranche.
" Nous sommes à 1500 réfugiés qui n’avions pas été servis. Nous avons eu maintenant la ration alimentaire de 3 semaines. Il nous manque la ration d’une semaine. On nous avait dit que nous aurons la dernière tranche ce mardi. Comprenez vous-même que nous sommes servis tardivement. Nous venions de passer 3 semaines sans nourriture", regrette un de ces burundais du camp de Lusenda
Ces réfugiés demandent d’être régularisés par les agents du Programme Alimentaire Mondiale PAM chargé de la distribution de cette carte de restauration biométrique.
"Nous dénonçons cette distribution. Nous recevons la ration en tranche. Ce qui nous bloque à rembourser convenablement les dettes que nous avions contractées pour pouvoir nous nourrir pendant ce temps. Nous demandons aux agents du PAM de régler à temps notre problème et de ne plus attendre la période de distribution de la ration alimentaire", ajoute-til.
Cette nourriture était constituée de farine de maïs, de petits poids, d’huile et du sel. Chaque personne bénéficiait de 9kg de farine et de 2 kg de petits poids.