Les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie se réjouissent de la levée de la mesure leur interdisant d'exercer le commerce à l'intérieur de leur camp. La levée de cette mesure a été décidée au cours d'une réunion des représentants des réfugiés et le chef du camp qui est ressortissant tanzanien.

 

Il y a quelques jours, ce marché n'ouvrait qu'une seule fois la semaine. Pour les restaurants et bistrots, les jours ouvrables sont de lundi à vendredi. La décision de rouvrir les activités commerciales a été prise lors dune réunion des représentants des réfugiés et chef du camp de Nduta. 

 

Les salons de coiffure ont été également rouverts. Les permissions de sortie du camp ont été aussi ramenées à trois jours.

 

« Cette mesure, nous l'attendions impatiemment. Dernièrement, le marché était ouvert mercredi et vendredi seulement. C'est très difficile pour les réfugiés et les commerçants. Maintenant, nous allons vaquer à nos activités commerciales et avoir des revenus. Ce n'était pas facile, nous manquions de nourriture, nous craignions que nos enfants ne meurent de faim », explique un réfugié ravi de la mesure.

 

Cependant, quelques activités restent interdites : la commercialisation des boissons prohibées et la projection des vidéos. Le chef du camp indique qu'ils sont à l'origine des abandons scolaires. 

 

Le responsable du camp des réfugiés Burundais de Nduta promet d'autres mesures en faveur des réfugiés si ces derniers se comportent bien. 

 

Les activités commerciales avaient été suspendues le 31 août 2016 au camp de Nduta, suite à l'insécurité à l'intérieur du camp et dans les environs. Le 17 septembre 2016, les activités commerciales avaient été ramenées à deux jours par semaine.