Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’or noir de plus en plus rare dans le pays

décembre 19, 2018 1788
Rate this item
(0 votes)

Persistance de la pénurie de carburant de type mazout et essence sur les stations de la mairie de Bujumbura. Certains chauffeurs de véhicules de transport en commun indiquent que là où le carburant est disponible, il est distribué par favoritisme ou moyennant des pots-de-vin.

Certains chauffeurs des bus de transport en commun révèlent les difficultés pour trouver du carburant en maire de Bujumbura. « A Bujumbura, le carburant est un casse-tête. Depuis presque un mois, impossible de trouver du gasoil sur les stations. Même l’essence qui était disponible, il y a quelque temps, est devenue rare. Là où elle est disponible, on sert seulement ceux qui ont des bons. C’est-à- dire les véhicules appartenant à l’Etat ou aux entreprises étatiques. »

 

Ces chauffeurs de bus ajoutent que, dans certains cas, ce carburant est distribué moyennant des pots-de-vin. « On ne peut pas être servi en tant que simple citoyen sauf si on est familier au pompiste. Il faut lui donner entre 20 et 30 mille francs pour qu’il te serve au moins 100 litres. A la station dite chez Sion, on nous dit que seuls les véhicules policiers y sont approvisionnés. Pour le moment, on est dans la désolation et on assiste souvent à des pannes bêtes. »

 

A Gitega, les pompistes s’adonnent à la spéculation

 

Après plusieurs jours de pénurie du carburant de type mazout et de type essence, ces produits sont aujourd’hui disponibles même s’ils sont en très petite quantité pour desservir tout le monde. Raison pour laquelle les stations-services se relaient pour distribuer le carburant. Comme conséquence, de très longues files de véhicules roulant à l’essence et les motos, s'observent devant chaque station en train de servir de l'essence.

 

Selon un des propriétaires de voiture, il arrive souvent qu’ils rentrent bredouille après toute une journée d’attente. La raison avancée par les employés de ces stations serait que les pompes sont à sec, un argument réfuté par les chauffeurs et conducteurs qui soupçonnent, eux, une escroquerie visant à revendre ce carburant sur le marché parallèle pour en tirer plus de profits.

 

Les gens qui ratent la chance d'être servi à la pompe, poursuit notre source, achètent du carburant au marché noir à un prix très élevé, ce qui fait que le litre d’essence s’achète à 4.000 francs burundais alors qu’il ne devrait pas dépasser les 2 400 officiel. C’est au moment où le litre du gasoil, lui, revient à 3.000 francs. A la grande désolation des habitants de Gitega qui ne cessent de voir les prix de transport continuellement revus à la hausse. D’où ils demandent aux autorités habilitées de trouver une solution durable à ce problème, et surtout de veiller à ce que ce secteur soit mieux organisé pour éviter toute spéculation.

 

Le directeur général du transport a déclaré ce mardi que le carburant est disponible et en quantité suffisante. Consolateur Nitunga indique que le problème réside dans sa distribution. « Le ministère de tutelle a signifié à la communauté nationale et internationale que les statistiques montrent que le carburant est en suffisance. Donc, ils sont en train d’analyser cette question et je pense qu’ils vont nous dire la décision qu’ils auront prise pour que ce secteur de transport soit mieux réorganisé surtout en cette période festive. »

 

Le directeur général du transport s’est exprimé sur la Radio télévision Nationale du Burundi au sortir d’une réunion des cadres de ce secteur en vue d’analyser ensemble les stratégies à adopter pour limiter l’excès de vitesse en ces périodes de fin d’année.  

Tags

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 197 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech