Dans cette réunion, les propriétaires des bistrots ont déploré la mesure prise par le maire de la ville de Bujumbura qui leur a causé d’énormes pertes. Au moment où les autorités prônent sans cesse que le pays est en sécurité, ces commerçants ont demandé la levée de cette décision afin qu’ils puissent travailler comme ceux des autres pays membres de l’EAC. « Pour moi, j’aimerais qu’on travaille 24h/24. Comme vous l’avez dit, vous avez affirmé qu’il y a une sécurité totale. J’ai eu l’occasion de voyager en Ouganda. On sert de la bière à n’importe quelle heure et les gens rentrent quand ils veulent. Je me dis que vous devriez nous traiter comme ceux des autres pays pour faire avancer le pays et prospérer nous aussi. », a demandé un commerçant.
Le représentant de la police Arthémon Nzitabakuze quant a lui a ordonné aux propriétaires des bistrots d’impliquer les membres des comités mixtes de sécurité pour leur sûreté. « Nous avons demandé qu’il y ait au moins deux agents de sécurité, c’est-à-dire les membres du comité mixte de sécurité au niveau de chaque bar car ; quand tu exerces tes activités, tu ne peux pas savoir d’où pourrait venir ce qui perturbe la sécurité étant donné que les policiers ne peuvent pas être partout en même temps. », a- t- il indiqué.
Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura, a déclaré que la fermeture des bistrots à 21 heures est irrévocable. Il a annoncé que seules les salles de réception ont l’autorisation de dépasser 21 heures. « Je pense que la mesure est venue au bon moment et nous allons continuer à respecter ces heures et à aider la population à vaquer à ses occupations. Nous avons expliqué aux gens qui ont des salles de réception ou des fêtes, nous leur avons rassuré qu’ils sont libres de travailler à temps plein. », a- t- il déclaré.
Cette réunion a eu lieu après les grognes de la population de Bujumbura qui s’inscrivent toujours en faux contre cette décision.