Certains propriétaires de bistrots en mairie de Bujumbura affirment qu’actuellement, ils sont obligés de payer des pots-de-vin aux grossistes des produits Brarudi pour être servi. Ce cabaretier du quartier Kamesa en zone Musaga dit que cet argent dépensé et les frais de transport sont ajoutés aux prix officiel quand ils les revendent. « Franchement il n’y a ni boisson alcoolisée ni limonade. Par exemple ici à Kamesa, les cabaretiers d’ici vont chercher les boissons au centre-ville et se retrouvent obliger de verser quelques frais comme pot-de-vin aux grossistes pour avoir au moins deux ou trois casiers. C’est-à-dire que les frais dépensés seront ajoutés au prix unitaire de chaque bouteille. C’est le même cas lorsqu’ils se dirigent vers Kora. Là également ils dépensent les frais de transport et le pot-de-vin pour avoir trois ou quatre casiers. C’est pourquoi les prix ont monté. », a- t- il indiqué.
Les consommateurs des produits Brarudi demandent au gouvernement burundais de sortir de son silence et qu’ensemble avec les responsables de la Brarudi trouvent solution à ce problème de pénurie des produits Brarudi. « Nous sommes très inquiets par la carence des boissons Brarudi. Nous demandons au gouvernement d’en discuter avec les responsables de la Brarudi pour régler la situation. Nous ne comprenons pas comment les prix ont monté alors qu’aucune ordonnance n’est sortie pour l’augmentation des prix. Qu’ils s’entretiennent pour avoir une meilleure production. », a insisté un consommateur.
La rédaction de la RPA a contacté le ministre du commerce, de l’industrie, et du tourisme, Jean-Marie Niyokindi, a refusé de s’exprimer arguant qu’il est en congé. Quant à la Brarudi, les chargés de la communication restent injoignables.