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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Taux d’échec élevé lié aux mauvaises conditions de vie dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie

juillet 31, 2017 2448
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Dans différents camps des réfugiés burundais de la Tanzanie, les résultats des tests de fin d’études de l’école fondamentale et des humanités générales et pédagogiques ont été publiés ce jeudi 27 juillet. Sur 1037 lauréats des écoles fondamentales, seul 42% ont réussi. Pour les humanités, le taux de réussite est de 39% sur les 319 lauréats des écoles secondaires des camps de NDUTA MTENDELI ET NYARUGUSU. Certains élèves expliquent que ce taux d’échec élevé est dû aux mauvaises conditions de vie dans ces camps des réfugiés.

 

Pour les écoles fondamentales, sur 281lauréats présentés au test au camp de Nduta, 161 ont réussi. Au camp de Mtendeli seul 64 sur 229 lauréats ont réussi soit 27% au moment où au camp de nyarugusu 40% ont réussi le test de l’école fondamentale c'est-à-dire 214 élèves sur les 527 qui avaient passé le test.

 

Concernant les lauréats des humanités générales et pédagogiques, sur 81 candidats qui ont passé le test au camp de Nduta, seul 26 ont réussi, au camp de mtendeli 42 ont réussi sur 70 candidats et au camp de nyarugusu sur les 168 candidats, les réussites ne dépassent pas 59. 

 

Un des élèves que la RPA a trouvé au tableau d’affichage du groupe scolaire Kassim Majaliwa  déplore les échecs observés à Nduta : "Je suis heureux, j’ai réussi mais il y a des amis qui ont échoué,  car le test n’est jamais facile. Ici au camp de Nduta le taux de réussite est faible mais d’autre camps ont bien réussi, c’est le cas des camps de mtendeli et nyarugusu."

 

Des inquiétudes quant à la poursuite des études...

 

"Nous sommes inquiets car la promotion d’avant nous, qui a fait le test avant nous, le 27 février de cette même année, jusqu’aujourd’hui ils n’ont pas encore eu la chance d’entrer en troisième. ces eleves ont des doutes sur leurs avenir. " Nous craignons que nous ne puissions pas commencer la troisième car même les autres ne l’ont pas encore étudiée. Leurs résultats viennent de leur parvenir à peine."

 

Les éleves disent avoir échoué suite à la famine qui sévit dans les ménages car la ration a été réduite. "Même dans l’avenir la situation peut se reproduire car on entend qu’on va sensiblement diminuer la ration et les élèves ne peuvent pas bien étudier la faim au ventre". Ils demandent aux différentes organisations de leur venir en aide en ce qui est des manuels scolaires et d’autres matériels nécessaires afin de pouvoir  bien étudier.

 

Ces élèves qui viennent de recevoir leurs résultats avaient passé le test du 28 juin au 2 juillet de cette année.

 

 

 

 

 

 

 

 

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