En Mairie de Bujumbura, notamment à l’école fondamentale de Kamesa en zone Musaga de la commune Muha, pas de classes pour certains élèves surtout ceux qui redoublent d'année. La raison, les classes sont debordés suite à l'effectif élevé d'élèves, les salles de classes étant moins nombreuses et les bancs pupitres insuffisants. Trois à quatre élèves partagent un seul banc pupitre dans une salle de classe. De surcroit l’on signale le manque d’enseignants et de livres comme matériels didactique.Pas d'autre choix pour ces élèves ayant manqué de place que d'abandonner l'école selon eux. Même scenario à l’école fondamentale appelée Socarti, toujours au sud de Bujumbura, chaque classe compte entre 89 et 120 élèves. Même situation à l’école fondamentale de la 1ère avenue à Musaga.
Dans les écoles publiques où la rédaction est passée le matin de ce lundi, le constat était qu’il y’avait partout des va et vient des parents et leurs enfants qui venaient solliciter des places mais avec peu de chance d’en avoir. Certains parents rencontrés ne parlaient que de la pauvreté qui gangrène les ménages et regrettaient que par conséquent, ils vont faire abandonner leurs enfants l’école.
Pas de subsides des écoles à régime d’internat
En province Gitega, le problème commun dans des écoles primaires ou fondamentales est lié comme ailleurs, aux effectifs élevés des élèves dans des salles de classe, et le fait que le redéploiement n’a pas prévu des suppléants de classes d’où des cours sans titulaire, comme l’indiquent certains directeurs contactés.
En dehors de cela, les écoles à régime d’internat n‘ont pas encore reçu des subsides, et les directeurs ont du mal à nourrir les élèves internes.
Les écoles techniques dans la province Gitega, ont de leur côté, un problème de manque de manuels scolaires et des livres constituant leur documentation, et cela depuis l’année scolaire écoulée. C’est-à-dire que l’année dernière ces écoles n’ont eu aucun livre pour les premières années post-fondamentales techniques, et craignent que la situation va se répéter pour les deuxièmes années post-fondamentales techniques.
Rentrée scolaire des enfants réfugiés en Tanzanie
Comme à l’intérieur du Burundi ; même les écoles du camp de Nyarugusu font face aux problèmes de manque de classes ; de matériels didactiques ainsi que des enseignants.
A part ces problèmes, des élèves sont obligés de travailler pour gagner de l’argent pour payer des frais scolaires.
‘’Ils ont diminué très sensiblement les aides. C’est pour cela que les enfants aillent exercer des petits métiers en dehors du camp, pour gagner des frais de scolaires ; ainsi certains ont manqué la rentrée’’, précise un enseignant
La rentrée scolaire dans les camps de Nduta et Mtenderi en Tanzanie a également débuté ce 11 septembre.