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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les subsides pour les internats trainent à venir et les fournisseurs n’entendent pas travailler à perte

septembre 26, 2017 2224
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Difficultés des directeurs des écoles à régime d’internat, à pouvoir nourrir les élèves. Deux semaines après la rentrée scolaire, le ministère de l’éducation n’a pas encore disponibilisé les fonds y relatifs. Dans l’entretemps, les élèves réclament l’amélioration de la ration alimentaire, vu qu’ils ont augmenté les frais scolaire.

 

Les informations recueillies auprès des écoles à régime d’internat disent que depuis la rentrée scolaire édition 2017-2018, le ministère de l’éducation n’a pas encore donné des fonds destinés à faire nourrir les élèves. Pour le moment, ces directeurs font face à de difficultés et demandent que le ministère traite ce dossier en urgence : « Pour pouvoir nourrir les élèves et couvrir les frais de fonctionnement, nous nous sommes contenté d’utiliser le minerval payé par les élèves et les frais payés par les élèves accueillis dans l’internat privé. Ces frais de l’internat privé sont de l’ordre de 120.000F par élève et par trimestre. Une autre partie des denrées nécessaires a été donnée à crédit chez les fournisseurs habituels », précise un responsable d’établissement scolaire.

 

Les responsables d’établissements scolaires à régime d’internat disent que ce minerval et ces frais perçu du système de l’internat privé sont presque terminés à plusieurs écoles. Pour le moment, ils n’ont pas encore eu de subsides du ministère de tutelle et ont peur que la situation ne devienne grave.

 

Les élèves de leur côté dénoncent le fait que, même si le minerval a été revu à la hausse, la ration n’a pas été améliorée : « Quand on nous a informé que le minerval a été revu à la hausse, nous croyions que l’on allait manger comme il le faut. Au contraire, nous avons été surpris de voir qu’on ne nous donne toujours pas le petit déjeuner, et cela depuis plus d’une année. Nous réclamons l’amélioration de notre ration en qualité et en quantité », se plaignent les élèves.

 

Quant aux fournisseurs des écoles c’est le regret qui les domine. Car, disent –ils, ils achètent des vivres au comptant et les écoles tardent à payer alors que l’argent qu’ils utilisent est tiré des banques qui exigent des intérêts.

 

Ces commerçants disent encaisser des intérêts de retard et craignent la vente aux enchères de leurs biens hypothéqués pour avoir ces crédits bancaires.

 

Ils demandent alors aux directeurs des écoles auxquelles ils fournissent des vivres à crédit, de songer à les payer dans les délais convenables.

 

Enregistrant des dettes des dizaines de millions de FBU, les directeurs des écoles, de leur côté, interpellent le ministère de l’enseignement à les subventionner pour pouvoir honorer toutes ces revendications.

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