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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une dizaine de réfugiés burundais obtiennent leurs billets d’entrée dans les universités tanzaniennes

novembre 16, 2018 1680
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16 enfants burundais réfugiés en Tanzanie qui ont réussi l’examen d’état tanzanien (NECTA) ont eu la chance de pouvoir rassembler le dossier d’adhésion à l’université. C’est la satisfaction totale chez les parents et enseignants de ces élèves même s’il y en a encore qui n’ont pas eu cette chance.

Après trois années d’attente, les élèves des trois camps de réfugiés burundais situés en Tanzanie sont enfin parvenus à entrer à l’université. Ils avaient passé l’examen d’état tanzanien « NECTA » à la fin de l’année scolaire 2015-2016. Cette première promotion est composée d’élèves venus des trois camps. « Sept viennent du camp de Nduta, six sont du camp de Nyarugusu. Les trois qui restent sont du camp de Mtenderi. Pour le moment, ils sont au chef-lieu de la province de Kigoma pour recevoir des documents de voyage leur permettant d’entrer dans la province de Dodoma. Ce vendredi matin, il est prévu qu’ils se présentent au campus universitaire de Dodoma » Confie notre source.

 

Ce ne sont pas les seuls qui avaient réussi à l’examen leur permettant de poursuivre leurs études. D’autres sont en train de constituer leurs dossiers, comme l’indique cet enseignant. « On leur demande le certificat de la 10e année, tous les bulletins obtenus à l’école secondaire, une attestation de réussite à l’examen d’état et les bulletins obtenus à l’université au cas où le candidat avait déjà fréquenté l’université avant de se réfugier »

 

Pour que tous les lauréats puissent bénéficier de cette bourse du HCR et pour encourager les autres à continuer les études, les parents demandent aux organisations œuvrant dans le domaine de l’éducation et aux bienfaiteurs de les aider. « C’est une grande satisfaction au sein des enseignants et au sein des parents, même s’ils sont peu nombreux à avoir eu cette chance. Tous les 16 sont de la première promotion. Ceux de la 2ème et 3ème promotion attendent toujours. Nous demandons aux associations de bienfaisance de nous aider. Nous avons entendu ce que Marguerite Barankitse de la Maison Shalom et la diaspora font ailleurs. Qu’ils pensent aussi à nos enfants ».

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