Les enseignants de la section technique post-fondamentale affirment qu’ils éprouvent des difficultés lors de la préparation de leurs leçons car chaque enseignant le fait comme bon lui semble. Et en conséquence, les élèves apprennent des matières différentes. « Nous avons des difficultés en tant qu’enseignants pour dispenser un enseignement de qualité. Cela est dû au fait que les matières données ne sont pas les mêmes pour tous les enseignants d’un même cours. Chacun consulte le réseau internet pour se ressourcer. S’il tombe sur un livre, c’est une chance pour lui. Ça veut dire que les élèves n’ont pas la même matière. »
Ces enseignants indiquent qu’ils ont déjà saisi les directions provinciales de l’enseignement mais sans succès.
Et pour les élèves finalistes de cette section technique, la situation est plus compliquée. Ils ne savent pas sur quels cours portera l’examen d’Etat alors qu’il ne reste que quelques mois. « Nous ne savons pas à quel saint se vouer. Les directeurs nous ont déjà dit qu’ils sont eux-mêmes dépassés. C’est un problème surtout rencontré dans les sections techniques. En plus, les élèves finalistes ne savent pas encore les cours sur lesquels portera l’examen d’Etat pour que les enseignants puissent y mettre un accent particulier. »
Ce problème de manque de manuels scolaires dans les écoles techniques post-fondamentales existe dans tout le pays, et ce depuis le lancement de ces sections post-fondamentales.