Le phénomène d' incendie des maisons s'est observé depuis la semaine du 10 Juillet 2017 dans les communes des trois provinces à savoir Cibitoke (commune Buganda) , Rutana (commune Musongati) et Muramvya (commune Muramvya) .
A Cibitoke, neuf maisons ont été incendiées sur la colline Ndava de la commune Buganda . Les propriétaires des maisons incendiées étaient d’abord enfermées à l’intérieur par les auteurs de ces crimes, nous ont révélé nos sources sur place. Le chef de la colline Ndava fait savoir que les voisins ont vite intervenu pour que l’incendie ne se propage pas. Deux personnes suspectées ont immédiatement été arrêtées pour des raisons d’enquêtes
Dans la province Rutana, le nombre des maisons brulées s'élève à trois sur la colline Nyabigozi commune Musongati. Jean Damascène Arakaza Administrateur communal de Musongati fait savoir que le feu a été maitrisé à temps et qu'il ignore encore les auteurs.
Une autre maison incendiée a été identifiée à Bwato, c'est sur la colline Shombo de la commune et province de Muramvya. Dans ce cette localité du centre du pays, dix notables de cette colline ont été arrêtés pour raisons d’enquêtes et sont incarcérés au cachot du commissariat provincial de police de Muramvya. Les proches de ces notables demandent leur libération car ils ne sont accusés de rien, selon toujours nos sources.
Le parti RDB dénonce le silence du pouvoir ...
Jérémie Minani dit pointer du doigt le pouvoir à cause de son silence face à ce phénomène et autres violences remarquées, notamment des explosions à la grenade à travers le pays : « Il s'observe dans tout le pays des actes de violences généralisés. »
Dans une interview accordé à la RPA, le président du parti RDB ne mâche pas les mots: «Des maisons brûlées, des grenades lancées et des manifestations de la milice Imbonerakure pour démontrer leur force. Tout cela vient aggraver la souffrance d'un peuple déjà tyrannisé par une dictature sanguinaire totalement indifférente à la souffrance et la misère de son peuple».
Selon le parti RDB, les jeunes IMBONERAKURE quadrillent toutes les collines du pays et sèment la terreur en synergie en complicité avec les forces de l'ordre et les agents de l'administration de la base au sommet de l'Etat : «Il n'y a aucun acte qui se passe au Burundi sans que cette milice ne soit mêlée. Lorsque des actes de violence sont commis sur l'ensemble du territoire sans que les responsables soient traduits en justice, il est clair que la main invisible du régime est cachée derrière ces actes » déclare le président du Rassemblement des Démocrates Burundais, Jérémie Minani.