Le ministre Emmanuel Niyonkuru a ajouté que lors de cette 21ème conférence des parties, COP21, les pays développés se sont engagés à « appuyer les pays en voie de développement, ces derniers étant les plus vulnérables aux changements climatiques ».
Comme ces financements répondront aux besoins exprimés dans des projets bancables des différents ministères, « chacun est appelé à s’engager pour se préparer à des actions pour faire face aux changements climatiques ».
Pour Samuel Ndayiragije, Directeur Général de l’Observatoire Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE), « le reboisement a été pris comme activité prioritaire » pour faire face aux changements climatiques. Ainsi, explique-t-il, chaque commune devra planter « au moins 4 mille hectares par an, et 8 mille hectares en cas de financements par les bailleurs ». Et chaque habitant doit en planter 3 arbres dans sa parcelle cette année, a-t-il ajouté.
D’ici 2030, le charbon de bois ne sera plus d’usage au Burundi, et une étude sur les alternatives est en cours. La stabilisation des terres est aussi envisagée après le traçage des haies anti érosives ainsi que la stabilisation des rivières de la ville de Bujumbura.
Les régions naturelles de Mumirwa et Imbo sont les plus vulnérables aux changements climatiques, des catastrophes naturelles sont déjà enregistrées avec les éboulements de terrains, d’où ces régions sont les plus prioritaires dans tous ces projets.