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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L'administration communale de Kinyinya impose une contribution de 10.000 francs à tous les fonctionnaires de l'Etat

novembre 23, 2016 3690
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Appelée contribution aux bonnes œuvres, cette somme devra être payée par tous les fonctionnaires de Kinyinya en province Ruyigi, à l’Est du Burundi. Ce montant a été fixé par l’administrateur communal ; et les chefs de service payeront pour leur part plus de 10.000 francs.
 
Les salariés du gouvernement vivant à Kinyinya se disent frustrés car cette contribution leur est imposée sans aucune consultation. De plus, « elle est colossale » pour eux qui touchent des maigres salaires, affirment-ils. 
 
La mesure a été prise par l’administrateur Fulgence Kwizera et elle transparaît dans les correspondances transmisses aux chefs de service en poste à Kinyinya. Dans ces correspondances, l’administrateur dit que « cette cotisation servira à appuyer les travaux communautaires de développement ».
 
Certains fonctionnaires disent qu’ils ont été mis devant un fait accompli et ont été informés que c’est une « obligation ». Ils devront s’acquitter de la somme dès le mois de novembre et cela chaque mois : « ce ne sont que des grognes au sein des fonctionnaires. On ne nous a pas donné plus de précisions, juste que c’est une injonction de l’administrateur » se plaignent-ils.  
 
Ces fonctionnaires ne sont pas informés de la destination des fonds qui seront collectés, aucun projet de développement de la commune ne leur a été présenté. « On s’interroge sur quelle destinée sera affectée cet argent. Si c’est un projet à soutenir, on pourrait voir comment hausser le montant ou le baisser. Mais on n’a aucune information à propos », poursuivent ces fonctionnaires.
 
Les salariés de l’Etat attestent que cette mesure tombe alors qu’ils font face à une vie précaire : « on est dans l’incompréhension. Comment le gouvernement peut prendre une telle décision alors que nos salaires stagnent, les prix des denrées alimentaires flambent et la vie est très chère. En retour, le gouvernement grignote sur nos salaires prétextant le développement du pays alors qu’il devrait veiller au développement de ces salariés », concluent les fonctionnaires mécontents.    

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