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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

MINUSCA : Les policiers Burundais basés en Centrafrique attendent leurs indemnités depuis 16 mois

octobre 22, 2015 0 3004
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Bientôt seize mois vont s’écouler sans que les policiers burundais en mission de maintien de la paix en Centrafrique aient reçu leurs indemnités. Leurs familles vivent dans une misère sans nom alors que selon des sources biens informées, l’argent de ces policiers est versé régulièrement sur les comptes de la banque centrale.

La 1ère  division de la police burundaise officiers, sous-officiers et hommes de rang confondus tous au nombre de 280 hommes débarque à Bangui, la capitale centrafricaine, le 17 juillet 2014. A cette époque, ils étaient sous mandat de l’Union Africaine dans la mission pour le soutien de la Centrafrique (MISCA). Les policiers burundais y ont rejoint les militaires burundais qui étaient déployés dans ce pays depuis la fin de l’année 2013.

 

En date du 15 septembre 2014, les Nations Unis relèvent l’Union Africaine dans cette noble mission et celle-ci change de nom pour devenir la mission des Nations Unis pour le soutien de la Centrafrique dénommée MINUSCA en sigle. En juillet 2015, le 1er bataillon MINUSCA des militaires burundais est relevé par le 2ème bataillon. Pour les policiers burundais, leur mission a été prorogée par souci du climat politico-sécuritaire.

 

Selon des informations recueillies par la RPA auprès de certains de ces policiers, depuis leur arrivée en République Centrafricaine, ils n’ont jamais perçus aucun mois de leurs indemnités MINUSCA. Les mêmes informations rapportent que quand ils posent la question à leurs chefs hiérarchiques, la réponse est que « les Nations Unis n’ont pas encore disponibilisé leurs indemnités ».

 

Une réponse qui dépasse l’entendement d’autant plus que les militaires du 1er bataillon MINUSCA ont reçus presque la totalité de leurs indemnités. Pour ces policiers et leurs familles, c’est une misère sans nom et une désolation totale car leurs projets sont voués à l’échec à cause de ce retard.

 

L’autre fait inquiétant pour ces policiers et leurs familles, c’est la récente mesure du Ministre de la sécurité publique Alain Guillaume Bunyoni de faire déménager les familles des policiers vivant dans les camps ou établissement policiers vers l’extérieur parmi la population civile avant la fin de l’année 2015 en cours. Ils pensent plutôt à leurs familles qui vont être laissées à elles mêmes alors qu’ils sont entrain de rendre honneur au Burundi dans cette mission de maintien de la paix. Nos sources nous indiquent que les policiers se disent également inquiets par le fait que leurs frères d’arme en provenance des autres Nations reçoivent régulièrement leurs indemnités. Cela provoque chez ces policiers un climat de désespoir parce qu’ils pensent que leurs indemnités seraient détournés vers d’autres attributions soit par certains haut gradés de la hiérarchie policière, soit par certains cadres de l’Etat en complicité avec les responsables de la Banque Centrale.

 

Le Ministère de la sécurité publique et la police burundaise restent silencieux sur cette question qui se compte en milliers de dollars américains. Ce problème de retard de paiement des indemnités concerne également les militaires burundais basés en Somalie dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’AMISOM.  

 

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