Dans une déclaration sortie ce mercredi et adoptée à l’unanimité, le Conseil de Sécurité soutient la décision de l’Union Africaine d’entamer une enquête sur les violations des droits de l’homme au Burundi et se dit prêt à agir.

 

 

 

Le Conseil condamne avec énergie toute forme de violation des droits de l’homme commise au Burundi soit par les forces de sécurité, soit par les milices ou par d’autres groupes armés non identifiés et se dit déterminer à ce que les coupables répondent à leurs actes.

 

 

Cette déclaration du Conseil de Sécurité appelle les dirigeants du pays a lancé le dialogue avec l’opposition et d’autres parties prenantes de la région afin de trouver une solution consensuelle à la crise qui secoue le Burundi.

 

 

La déclaration du Conseil de Sécurité a été aussi adoptée par la Chine et la Russie qui considèrent que la crise burundaise est une affaire intérieure, ces deux pays avant s’abstenaient à l’adoption des résolutions contre le Burundi.

 

 

L’ambassadeur Français à l’ONU a déclaré ce mercredi que « les violences au Burundi deviennent très inquiétantes et que ça risque de se généraliser », C’est la France qui est à l’initiative de cette déclaration du Conseil de Sécurité.

 

 

Selon l’ONU, depuis que le Président Nkurunziza affiché son intention de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l’opposition burundaise, plus de 200 personnes sont mortes, certaines d’entre elles dans des conditions inhumaines et 200.000 ont déjà fui le pays.

 

 

Notons que l’Union Européenne, les pays comme : La Grande Bretagne et les Etats Unis d’Amérique avaient eux aussi affiché leur soutien à cette résolution de l’Union Africaine de lancer une enquête sur les crimes commis au Burundi.