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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'entend pour l'envoi de 228 policiers au Burundi

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L’adoption de la résolution 2303 a eu lieu vendredi 29 juillet 2016. En son 14ème point, la résolution charge ces policiers de surveiller la situation sécuritaire au Burundi. Autre tâche que cette police onusienne devra accomplir est d’appuyer le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme dans la collecte de l’information sur les violations des droits de l’homme. Le secrétaire général des Nations-Unies est prié de veiller au déploiement progressif de ces policiers, bien que l’adoption de cette résolution n’ait pas encore rencontré le consentement du gouvernement burundais.
 
Lors du vote de cette résolution, quatre membres du conseil de sécurité des Nations-Unies se sont abstenus. Il s’agit de l’Egypte, de l’Angola, de la Chine et du Venezuela, qui ont déclaré "regretter" que le conseil n’ait attendu le consentement de Bujumbura pour le déploiement. 
 
Les pays membres qui ont voté pour l'envoi de ces policiers jugent le déploiement nécessaire : « Nous n’oublierons pas notre responsabilité collective dans le génocide Rwandais  » a déclaré le représentant de la France qui a félicité le conseil d’avoir évité que la triste histoire ne se répète. De son côté, le représentant des Etats-Unis a déploré que les policiers n’ont pas l’autorisation de protéger la population : « Nous devrions avoir honte de ne pouvoir le faire », a déclaré la représentante des États-Unis.
 
Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies demande au gouvernement Burundais de "faciliter le déploiement intégral de cette police Onusienne, ainsi que de 100 observateurs des droits de l’homme et de 100 experts militaires de l’Union Africaine". Le déploiement des experts de l’Union Africaine avait pourtant été adopté, il y a de cela une année. Les 228 policiers onusiens auront un mandat initial d’une année. 
 
Les partisans du CNDD-FDD affichent leur opposition à la résolution  
 
« On ne va plus parler le français en signe de protestation contre cette résolution ». Voilà l’un des slogans que l’on pouvait entendre dans une marche manifestation à Bujumbura au lendemain de l’adoption par le conseil de sécurité des Nations-Unies d’un déploiement de policiers au Burundi. Une marche manifestation qui s’est déroulée devant l’Ambassade de France, la France étant le pays qui a proposé la résolution d’envoi de ces troupes devant le Conseil de sécurité. 
 
Les manifestants avaient des banderoles sur lesquels on pouvait lire : « le Burundi est prêt à envoyer une force de maintien de la paix en France, comme il le fait ailleurs ». Ou encore : « la France ne peut établir un Président au Burundi comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire ». La marche manifestation a vu la participation du maire de la ville de Bujumbura qui a déclaré que la résolution sera de "nul effet". 
 
Malgré la tension qui régnait sur les lieux, l’ambassadeur de France s’y est présenté et a répondu aux questions des journalistes. Selon Gerrit Van Rossum, les manifestants n’ont pas compris le bénéfice qu’aura le Burundi avec l’envoi des policiers onusiens, qui est d’aider les burundais à trouver une solution pacifique au conflit actuel.
 

 

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