Pierre Nkurunziza ne participe pas au Sommet des chefs d'Etats de l’Union Africaine qui se déroule depuis ce lundi à Addis-Abeba en Ethiopie. Les chefs d'Etats débattent sur les questions sensibles du moment, notamment celles sur lesquelles il y a divergence.  

 

C’est au total 37 chefs d'Etats et de gouvernements qui participent à ce 28ème Sommet de l'UA à Addis-Abeba. Le Président Pierre Nkurunziza, qui ne quitte plus le Burundi depuis mai 2015, a de nouveau envoyé un représentant ; en l’occurrence son premier vice-Président Gaston Sindimwo. C’est la deuxième année consécutive que le président burundais ne participe pas au Sommet de l’UA. 

 

Durant deux jours, les chefs d'Etats débattent à huis clos sur plusieurs sujets. Parmi les questions à l'ordre du jour figurent celles des droits de l'homme dans les pays africains. A ce propos, l'organisation Amnesty International publie un document de huit pages rappelant les violations qui se poursuivent impunément à travers le continent. 

 

Dès le premier jour du Sommet, les chefs d’Etats ont élu le successeur de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la commission de l'Union Africaine. C’est le tchadien Moussa Faki Mahamat qui succède à la sud-africaine, laquelle ne cache plus ses ambitions de devenir présidente du parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC. Le nouveau président de la commission de l’UA était jusqu’alors Ministre des Affaires Etrangères du gouvernement Déby. 

 

Aussi, le Maroc a réintégré dès ce lundi l'Union Africaine après plus de 30 ans d’absence au sein de l’organisation panafricaine.