« Nous avons constaté que la situation de crise s’aggrave chaque jour d’avantage parce que monsieur NKURUNZIZA vient d’ajouter le drame au drame en voulant amender la constitution, ce qui porte un coup fatal à l’accord d’Arusha pour lequel nous luttons. Cela met également fin au dialogue inclusif auquel les burundais étaient suspendus comme pouvant apporter une solution durable. Face à cela, nous avons compris qu’il est plus qu’urgent que nous puissions mutualiser toutes nos forces et toutes nos stratégies en mettant ensemble les organisations pour former une sorte de front de résistance citoyenne interethnique et inter-organisationnel afin de mettre hors d’état de nuire monsieur NKURUNZIZA. » Explique le président du CNARED.
Pour lui, l’objectif qu’ils s’étaient fixés depuis le début des manifestations de 2015, à savoir empêcher Bujumbura à violer les Accords d’Arusha, n’a toujours pas changé. « Aujourd’hui nous devons nous mettre ensemble et nous organiser dans un vaste rassemblement qui dépasse les organisations, comme ce fut le cas à l’époque de RUMARIZA et RWAGASORE à l’époque de l’Indépendance, nous puissions tous nous mettre ensemble pour chasser ce criminel de Bujumbura. » conclut-il.