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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le 4ème et dernier round d’Arusha se tient sans la participation de toutes les parties concernées

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Début ce Lundi 27 Novembre 2017 du 4ème round du dialogue  inter-burundais à Arusha en Tanzanie. Un dialogue qui s’ouvre sur fond de divergences qui ont poussé certains acteurs de la vie du pays à s’absenter à ces pourparlers. Il s’agit des politiques regroupés dans la plateforme de l’opposition CNARED, ainsi que des organisations de la société civile.

A Arusha s’est présenté des représentants du gouvernement burundais, ceux du parti présidentiel, les leaders des partis qualifiés de partis satellites au parti qui se trouvent au pouvoir, le CNDD-FDD.

 

C’est notamment, le parti FNL dirigé par Jacques Bigirimana qui déclare que ces pourparlers ont pour objectif la cohésion nationale pour faire revenir au pays ceux qui ont fui, mais également une opportunité d’échanger sur la préparation des élections inclusives de 2020

 

Autre participant politique présent à Arusha est Evariste Ngayimpenda, représentant l’Uprona dirigé par Charles Nditije. Une présence surprenante dans la mesure où le président du parti avait annoncé qu’il ne participera pas aux négociations, comme convenu avec les autres membres du CNARED. Pour Ngayimpenda, la politique de la chaise vide pratiquée par ses pairs n’est pas exemplaire.

 

De plus selon lui, la médiation avait invité tous les acteurs pour qu’il ait un dialogue inclusif et appelle les absents à y participer pour présenter leurs idées et exprimer leurs inquiétudes.

 

’S’ils s’avèrent que le dialogue n’est pas inclusif comme ils le prétendent, ils peuvent toujours reprendre le chemin du retour !’’, martèle l’Uproniste Ngayimpenda.

 

Le 15 Novembre 2017, le CNARED avait déclaré dans un communiqué que ce 4ème round était une messe de requiem des accords d’Arusha de 2000. Le CNARED a appelé la communauté internationale de ne pas avaliser ces pourparlers et accusent la médiation de n’avoir pas respecté ses engagements tenus dans une rencontre qu’ils ont eu.

 

Sont également absents la majorité des organisations de la société civile. Une dizaine d’organisations a récemment envoyé une correspondance au médiateur Museveni pour dénoncer la partialité et le déséquilibre observés dans l’émission des invitations.

 

Ces pourparlers iront jusqu’au 8 décembre 2017.

 

Les points à l’ordre du jour étant l’analyse de la situation sécuritaire et l’engagement à mettre fin à toutes les formes de violence; garantir un Etat de droit et la fin de l’impunité ; démontrer l’impact de la crise sur l’économie du pays, renforcer de la culture démocratique et l’ouverture de l’espace politique, ainsi que l’analyse des relations du Burundi avec les pays voisins et autres partenaires. Sur le calendrier sorti par les bureaux de la facilitation dans le dialogue inter burundais est prévu également la mise en œuvre des décisions du sommet de l’EAC du 6 juillet 2015 parlant de la formation d’un gouvernement d’unité nationale.   

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