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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A une semaine de la fin des pourparlers, aucun espoir ne pointe à l’horizon

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Une semaine après le début du quatrième round des pourparlers inter-burundais qui se tient à Arusha en Tanzanie. Les participants ne se sont pas encore rencontrés en plénière. Ce dimanche 3 Décembre 2017, les travaux en groupes ont continué pour analyser les positions sur les huit points donnés par la médiation. La plénière est prévue ce lundi 4 Décembre. Selon nos sources, Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale serait déjà à Arusha. Des réactions fusent du côté des opposants du pouvoir de Bujumbura à propos de ces pourparlers inter-burundais en cours.

Le président du parti UPD Zigamibanga, ChauvineauMugwengezo se désolidarise avec les participants à ces assises qui disent représentés le parti UPD Zigamibanga. Il indique que son parti a boycotté ces pourparlers tout comme la plateforme de l’opposition CNARED Giriteka dont il fait partie et d’ajouter que les pourparlers en cours n’apporteront rien à aucune solution à crise burundaise.

 

« Nous voudrions porter à la connaissance de l’opinion burundaise que l’UPD n’a pas été représentée aux assises d’Arusha parce qu’effectivement, la plateforme de l’opposition CNARED Giriteka dont l’UPD fait partie n’avait pas une perception positive de ce dialogue car il manque de préalables pour comprendre et croire que ça pouvait être un dialogue inclusif qui vise à réhabiliter la démocratie, les accords d’Arusha et la constitution burundaise. Les gens se trouvant dans ces pourparlers sous prétexte de représenter l’UPD, nous disons que les actes et actions n’engagent aucunement l’UPD Zigamibanga tant que ce ne sera pas un dialogue qui réunit tous les protagonistes ou qui vise à restaurer la confiance, la cohésion et l’harmonie nationale. »

 

A propos de menaces que certains participants aient reçu dans les pourparlers inter-burundais en cours, Catherine Mabobori ayant participée dans les accords d’Arusha de 2000 trouve que ces pourparlers seront sans effet et qu’ils sont caractérisés par la terreur de la part du pouvoir de Bujumbura. D’après cette femme politique, la facilitation devrait se rendre compte de l’évidence et de ne pas se laisser distraire par le Gouvernement burundais mais plutôt se pencher à la question sécuritaire au Burundi

 

« Nous avons entendu qu’il y a des menaces qui pèsent non seulement pour les membres de l’opposition qui se trouvent à Arusha mais aussi ceux qui n’y sont pas comme le Dr Jean Minani, président du CNARED. Le cas de la représentante du parti Kaze FDD sous menace à Arusha devrait interpeller la facilitation, si on devrait arriver à un accord, ce serait soit un accord vide car il serait arraché par la terreur, soit un accord inapplicable. La facilitation devrait se pencher sur la question de la sécurité pour tous les burundais. »

 

Les Forces populaires du Burundi ‘’FPB’’ demandent au Médiateur qui est le Président Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni de prendre acte du parti pris du Gouvernement tanzanien dans le conflit inter-burundais et de l’écarter du processus de médiation. Dans une lettre adressée au Président Museveni, les FPB ont également indiqué que le dialogue inter-burundais ne peut pas conduire à une paix durable et que les conclusions de cette session ne seront pas issues d’un processus non-inclusifs.

 

« Nous avons adressé une lettre au Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni comme Médiateur principal parce que le processus de négociation tel qu’il se déroule maintenant est un processus qui n’aboutira pas à une paix durable pour le peuple burundais. C’est un processus monologue oùapparemment c’est le Gouvernement et ses acolytes qui sont à Arusha. Les vrais protagonistes ne sont pas à Arusha. La Tanzanie est un terrain où les opposants au pouvoir de Bujumbura ne se sentent pas en sécurité, personne n’ignore que nos leaders ont été arrêtés dans ce pays, nous avons écrit une lettre au Président tanzanien pour demander une clarification sur la situation actuelle de nos leaders, jusqu’à présent, on n’a pas de réponse. Nous sommes au courant que les réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie sont souvent harcelés, malmenés au vu et au su des services de sécurité de la Tanzanie, nous disons que la Tanzanie n’est plus un terrain d’accueil du processus de négociationoù tous les protagonistes se sentent en sécurité. » Indique Colonel Adolphe Manirakiza, porte-parole des FPB

 

Les FPB exhortent au Président Museveni de tout faire pour intercéderauprès du Gouvernement Tanzanien pour que le dossier de leurs leaders qui sont disparus sur le sol tanzanien trouve solution. Les FPB concluent dans leur lettre en signalant que les accords issus du processus en cours ne les engageront en rien.

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