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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants de Gitega dénoncent le favoritisme du travail des motos durant la nuit.

Les habitants de la ville de Gitega s’indignent de la mesure, qui dure bientôt deux mois, d’empêcher les conducteurs de motos de travailler la nuit. Ils dénoncent également que cette mesure  ne touche pas tous les  conducteurs de motos.  Le peu qui travaille la nuit  hausse comme ils veulent les tarifs  du soir.

Depuis l’insécurité qui s’est observée au mois de mai en Mairie de Bujumbura où des grenades ont été jetées dans les parkings de bus, une mesure qui empêche les conducteurs de motos de travailler au-delà de 18heures a été instaurée. Les motos qui ne respectent pas cette mesure sont arrêtées par des policiers et des imbonerakure qui sont chargés de la sécurité dans des associations de conducteurs de motos. Selon nos sources, cette mesure a été prise par les autorités qui évoquaient comme motif le renforcement de la sécurité dans la capitale politique du Burundi. Mais cette mesure est décriée par les habitants qui dénoncent les deux poids deux mesures qui la caractérisent. Selon ces habitants, certains conducteurs de motos continuent de travailler même au-delà des heures fixées par les autorités de la ville de Gitega. Un d’entre eux témoigne. « Par exemple, il y a 10 motos qui déplacent les employés de l’entreprise appartenant au Général Wakenya qui produisent  des produits à base de gingembres.  Même le commissaire n’ose pas les arrêter. Les motos qui appartiennent aux imbonerakure travaillent durant toute la nuit sans être inquiétés. Autre chose, il y a des policiers qui prennent les motos saisis et puis les utilisent pour chercher de l’argent ».

Ces conducteurs de motos qui travaillent au-delà des heures convenues haussent de manière excessive les prix de transport, indiquent toujours les habitants de la ville de Gitega. Un de ces habitants demande que cette mesure soit levée. « Tu peux quitter le quartier Magarama jusqu’en ville et on te fait payer 2000 francs brundais, ou bien quand tu te rends à Rutonde, tu payes soit 3000 ou 4000 francs burundais. En temps normal pour se déplacer en ville de Gitega à moto, on nous faisait payer 500 francs. C’est vraiment insupportable. Personnellement, comme les autorités aiment dire que la paix règne au pays, je pense que c’est incompréhensible ce qui se fait. En principe dans un pays où la sécurité est stable les gens travaillent 24h/24 ».

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre sur téléphone Venant Manirambona, le gouverneur de la province de Gitega pour entendre sa réaction aux sollicitations de cette population mais il a refusé de s’exprimer après brève présentation.

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