« Ils ont été battu et on leur a fait signés un document de force devant les autorités tanzaniennes. On n'a pas vu le contenu du document. Ils auraient été conduits à Kigoma mais nous suspectons qu'ils ont été ramenés au Burundi, d’après certains parmi ceux qui les ont arrêtés. Nous demandons au HCR de retrouver les nôtres. Nous sommes très déstabilisés. » raconte notre source
Selon ces réfugiés, une menace de rapatriement forcé a été formulée dans la réunion tenue le lundi 5 février 2018 avec les chefs des zones. Un responsable du camp a déclaré : « Vous n’avez pas voulu rentrer volontairement chez vous, mais vous allez y retourner de gré ou de force. »
Le plus inquiétant pour ces réfugiés est que les autorités tanzaniennes s’accordent à dire qu’il y a la paix au Burundi.
D’après toujours ces réfugiés, trois fusils de type kalachnikov ont été saisis le mercredi 7 février 2018. Ils suspectent un complot visant à perturber la sécurité du camp pour pouvoir rapatrier de force les réfugiés burundais.
Le chargé des incarcérés dans différents camps n'infirme ou ne confirme qu'il y ait des réfugiés burundais arrêtés. Cependant, il appelle les membres des familles des personnes arrêtées à se présenter à son bureau.