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“La voix des sans voix”

La Commission d’enquête sur le Burundi s’inquiète des violations des droits humains au Burundi

mars 14, 2018 1917
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Doudou Diène, président de la commission d'enquête sur le Burundi Doudou Diène, président de la commission d'enquête sur le Burundi

La commission d'enquête sur le Burundi dénonce la détérioration de la situation politico-sécuritaire et des droits de l'homme au Burundi. Les membres de cette commission font savoir que les libertés publiques continuent à être restreintes dans le pays. Les membres des organisations de la société civile encore présents au Burundi continuent de subir des pressions et d'autres arrêtés.

Le conseil des droits de l'homme a tenu dans l'après-midi de ce mardi un dialogue interactif avec la commission d'enquête sur le Burundi.

 

Doudou Diène, président de la commission d'enquête sur le Burundi, a déclaré que la commission s'engagerait auprès des autorités et des parties prenantes pour faire avancer ses travaux. La commission d'enquête sur le Burundi devant le conseil des droits de l'homme à Genève a déploré le manque d'amélioration de la situation politique, sécuritaire, économique, sociale et des droits de l'homme. Le conseil des droits de l'homme a appelé le Burundi à revoir sa position et à engager un dialogue constructif.

 

Françoise Hampson, l'un des membres de cette commission, a fait savoir que les libertés publiques continuent d'être fortement restreintes dans le pays. Elle a ajouté que les membres des organisations de la societé civile encore présents au Burundi continuent de subir des pressions et d'autres sont arrêtés. « Une partie importante de l'opposition politique reste en exil. Tout comme un grand nombre de journalistes indépendants et des membres d'organisations engagées dans la collecte d'informations sur les violations des droits de l'homme. A des exceptions près, les médias suspendus en 2015 le demeurent en ce jour. Les membres encore présents au Burundi des organisations de la société civile continuent de subir des pressions ou d'être arrêtés. Le 8mars 2018, trois membres de l'organisation PARCEM ont été condamnés à 10 ans de prison sans qu'ils ne soient présents et n’ont pas été notifiés de la tenue de l'audience », a – t- elle insisté. 

 

La commission d'enquête sur le Burundi déclare avoir documenté 165 cas de violations des droits humains au cours de cette année qui s'ajoutent à 500 autres de l'année dernière. 

 

Doudou Diène président de la commission d'enquête sur le Burundi, a souligné la gravité de la situation des droits de l'homme, ce qui n'était pas seulement le point de vue de la commission d'enquête. Il a déclaré que la situation au Burundi méritait la plus grande attention de la part du conseil des droits de l'homme. Il a appelé les autorités à être plus ouvertes au dialogue. Le conseil sera informé de la situation lors de la session du mois de juin.                 

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