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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ngozi : Les enfants de moins de cinq ans menacés par les infections respiratoires aiguës et le paludisme.

août 18, 2015 2337
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Depuis trois mois, les chiffres ne cessent de s’accroître. Mais, les responsables de la santé parlent de changements climatiques comme grands facteurs de toutes ces infections et le paludisme. Les responsables de la santé disent que les médicaments sont disponibles. Ce qui explique très  peu  de décès.

 

Selon les chiffres fournis et expliqués par les responsables des soins de santé au niveau des centres de santé, les pluies qui se sont abattues sur la province de Ngozi au cours du mois d’avril ont  causé le froid, la multiplication des moustiques et autres bactéries. « Les bactéries comme certains microbes ont affecté les moins de cinq ans », précisent ces responsables. Ils relèvent 8297 cas  enregistrés au mois d’avril.

Ces chiffres ont augmenté avec le mois de mai : « 9081 cas d’infections respiratoires ont été dénombrés »,  indiquent  toujours les responsables de la santé à Ngozi. « Grace aux réunions de sensibilisations menées par les agents de santé communautaires au mois de juin, la situation s’est améliorée avec actuellement 7096 cas d’infections».

En avril, poursuivent ces responsables : «  43075 cas de paludéens ont été signalés, tandis qu’au mois de mai 2015, 49260 cas étaient enregistrés dans les structures sanitaires. Mais 12 morts ont été également enregistrés dans tous les centres de santé et hôpitaux que compte la province sanitaire de Ngozi».

Pour ces responsables, le mois de juin a connu beaucoup de cas: « 80824 paludéens dans toutes les structures de soins de la province sanitaire de Ngozi », ont-ils relevé.

La  situation n’est pas très alarmante.

Dr Aimé Ndayizeye, Directeur de la province sanitaire de Ngozi, affirme que ces cas ne sont pas très alarmants. Toutefois, cette autorité sanitaire demande aux parents de veiller à la protection de leurs enfants contre les moustiques et toutes autres saletés. De ce fait, précise t-il, les parents doivent se laver les mains avant de nourrir les petits enfants. Pour lui, des activités de grande envergure  sont envisagées pour protéger les  enfants de moins de cinq ans, les mères enceintes et d’autres vulnérables. Le Dr Aimé Ndayizeye termine en rappelant que pour éviter toutes ces maladies liées aux mains sales, il faut  que les enfants de 0 à 11 mois soient vaccinés et soient acheminés chaque fois dans les structures de soins pour bénéficier des traitements efficaces.   

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