Selon les habitants de Ngozi, ces enfantssont surtout originaires des communes non éloignées de la ville de Ngozi : Gashikanwa, Busiga, Kiremba et Nyamurenza.Ces enfants indiquent avoir perdu leurs parents et ont ensuite jugé bon de venir en ville dans le souci de gagner leur pain quotidien.
D’autres enfants sans abris affirment que la pauvreté dans leurs familles les ont poussé vers la ville à la recherche de petits boulots ou tout simplement pour quémander aux passants.
Une fois arrivés dans la ville, ces enfants font face à la réalité d’une vie difficile et de misère. Les enfants de la rue tombent ainsi facilement dans l’alcoolisme, la drogue, les vols et l’oisiveté, affirment les habitants de la ville de Ngozi. Ces mêmes habitants soulignent que pendant la nuit, ces mêmes enfants passent la nuit à la belle étoile très souvent dans des caniveaux d’évacuation des eaux usées, devant les magasins de commerce, les bureaux, etc.
Ces habitants s’inquiètent du futur de ces enfants et craignent qu’ils ne deviennent plus tard une source d’insécurité dans la ville de Ngozi.
L’administration n’envisage pas de projets
Emile Bakundukize est le conseiller économique du Gouverneur de Ngozi. Il reconnaît que les effectifs des enfants de la rue ne cessent de monter.
Ce conseiller regrette cependant que la province ne dispose pas de moyens financiers pour trouver la solution à ce problème. Tout ce que l’administration peut faire pour le moment, ce sont des réunions de sensibilisations à l’endroit des élus locaux et des parents sur l’éducation de leurs enfants.