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“La voix des sans voix”

Journée Internationale de la Fille : Au Burundi, les défis restent nombreux

octobre 12, 2015 0 3027
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Célébrée le 11 octobre de chaque année, la journée dédiée à la jeune fille vient d’être célébrée au moment où la fille burundaise fait face à plusieurs défis, dont l’abandon scolaire, les grossesses non désirées, les mariages précoces,...
L’Association pour la Promotion de la Jeune Fille Burundaise, APFB en sigle, prône « l’autonomisation des adolescentes comme pilier du développement  inclusif ». Ainsi, cette association qui lutte en faveur des droits des jeunes en général et des filles en particulier initie des activités pour augmenter les capacités en matière économique et juridique « pour libérer les filles des violences de tous genres ». La plupart étant due à la faiblesse économique des filles et l’ignorance de la loi qui les protège.
 
 
Selon Domitille NDUWIMANA, coordinatrice de l’APFB, deux activités sont entreprises pour lever ces défis : « la première consiste en la fabrication des serviettes hygiéniques à la main qui leur servent mensuellement », des serviettes fabriquées à base des tissus en coton. « Le constat est que la jeune fille peut même abandonner l’école sans cette serviette hygiénique si ses parents ne peuvent pas lui en acheter, ou si quelqu’un d’autre le fait à leur place, il peut être mal intentionné et lui causer plus d’inconvénients comme les maladies sexuellement transmissibles MST, les grossesses non désirées, les mariages forcés ou autres » nous explique la coordinatrice de l’APFB. 
 
 
En outre, l’APFB améliore la communication entre les jeunes pour partage d’informations et d’expériences. De par le programme « U – Report » initié en collaboration avec l’Unicef et les scouts, « les jeunes sont en réseau au téléphone, échangent sur les différents thèmes sociaux et les réponses aux questions posées servent à tous et d’outil de plaidoyer et de guide des activités de l’association en faveur de la promotion de la fille burundaise », nous explique Domitille NDUWIMANA.
 
 
Au moment où le thème de cette année est « le pouvoir des adolescentes, horizon 2030 », l’APFB veut que d’ici cette époque-là, il n’y ait plus d’abandon scolaire, que les violences basées sur le genre VBG soient réduites à zéro, que les droits qui protègent la fille soient respectées à 100% et que la fille burundaise soit dotée du pouvoir de satisfaire la plupart de ses besoins.
 

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