La province de Kayanza enregistre une démographie galopante très inquiétante dans tout le pays, ont constaté les autorités administratives. « L’on ne peut avoir assez de terres pour la plantation du café alors que l’on ne dispose que d’un lopin de terre pour la culture de patates douces pour nourrir tout une grande famille », a indiqué Vianney Ndikumana, conseiller principal du gouverneur de la province de Kayanza.
Cette autorité administrative fait savoir que la culture du café permet à la population de se pourvoir en différents besoins sociaux, de payer les impôts ainsi que les devises pour le développement économique du pays. Il conseille par conséquent aux caféiculteurs de s’atteler à cette culture en l’entretenant depuis les pépinières jusqu’à la récolte.
Pour avoir une bonne et grande production de café, a-t-il indiqué : « la limitation des naissances et la lutte contre le concubinage s’avèrent indispensables, pour avoir assez de terres cultivables et palier aux conflits fonciers».
Une culture qui tend à être remplacée par les cultures vivrières en commune Matongo.
C’est le constat fait par la population et l’administration communale de Matongo. La population de Matongo évoque « les exigences financières dans cette culture et une rentabilité tardive » comme défis majeurs et jugent bon de pratiquer les cultures vivrières, qui sont rapidement rentables.
L’administrateur de la commune Matongo Alexis Hacimana appelle plutôt cette population à se prendre d’engouement pour cette culture du café pour une vie future meilleure.
De son côté, Anselme Binyogoto, vice-président de la coalition nationale des caféiculteurs (CNAC), a demandé aussi aux fonctionnaires de l’Etat de « servir de modèle » en s’attelant à la culture du café « parce qu’il est actuellement impossible de vivre grâce à un seul métier ».