21.000 élèves font face au manque de matériel didactique et de salle de classe au camp de réfugiés burundais à Nduta en Tanzanie. Parents et enseignants interpellent tout burundais à contribuer pour un enseignement de qualité dans ce camp. Actuellement, les cours sont dispensés en plein air.

 

Cependant, chaque jour, de nouveaux problèmes sont soulevés : « le nombre d’élèves s’accroit chaque jour sans que le nombre d’enseignants suive le mouvement. De plus, un déficit de salles de classe se fait remarquer, les élèves suivent les cours à l’ombre des arbres. Quand il pleut, ils doivent rentrer» déclare Honoré Hakizimana chargé de l’enseignement au camp de Nduta. 

 

Autre obstacle à un enseignement adéquat, c’est le manque de livrets scolaire : « si on parvient à avoir un livret, on le multiplie par des photocopies pour qu’au moins les enseignants puissent en avoir » continue Honoré Hakizimana. Cet enseignant appelle tout burundais, partout où il se trouve dans le monde, d’apporter son aide aux élèves du camp de réfugiés de Nduta. En début de cette semaine, l’Unicef a apporté un premier appui à raison de 11 cahiers et 1 stylo distribué à chaque élève.

 

De leur côté, élèves et enseignants font tout leur possible pour que la date de clôture de l’année du 18 Août 2016 soit respectée, mais l’objectif fixé peut être difficilement atteint. Ce mardi, les enseignants du secondaire avaient suspendu leur travail, réclamant des arriérés de leurs primes.