Ils disent avoir obtenu une note inferieure à 60% à l’examen d’Etat précédent. Selon ces étudiants, le gouvernement avait accordé une somme de 200.000 francs comme appui aux élèves qui avaient obtenu cette note afin qu’ils puissent poursuivre l’enseignement supérieur dans des universités privées. « La bourse d’étude était accordée aux élèves qui ont eu une note supérieure 60% », ont-ils précisé tout en disant que cette situation est similaire aux lauréats de l’année académique précédente qui, finalement, ont eu cet argent au cours de cette année académique.

Face à cette situation, ces étudiants en détresse ne savent pas à quel saint se vouer. Ils indiquent mener actuellement une vie compliquée et de misère sans égal. « Les propriétaires des maisons louées commencent à nous courir après faute de ne pas payer les frais de logement » déplorent les étudiants. D’autres disent avoir contracté des crédits aux voisins, des aliments aux boutiquiers tout en ayant la certitude que cette appui du gouvernement n’allait pas tarder.

Le service en charge des bourses et le ministère de l’éducation n’émettent pas sur les mêmes ondes.

Au niveau du service en charge des bourses à l’université de Ngozi, le personnel a fait savoir aux étudiants que leur liste ont déjà été envoyées au ministère de l’éducation depuis longtemps.

Ces étudiants signalent pourtant avoir envoyé une délégation au ministère de l’éducation nationale pour s’enquérir de la situation, mais ce dernier leur a précisé ne pas être en disposition de ces listes.

Ces étudiants voient en cela une façon de ne pas clarifier les raisons de ce problème et demandent au responsable de l’université et au ministre en charge de l’éducation de trouver solution à ce problème pour qu’ils puissent s’acquitter des dettes et payer le minerval.

La rédaction de la RPA Ngozi a cherché l’Abbé Apollinaire Bangayimbaga, Recteur de ladite université, sans toutefois y parvenir.