La sauvagerie des crimes prend de plus en plus de l’ampleur au Burundi

Recrudescence des cas de crimes atroces au Burundi. Les deux dernières semaines, 6 personnes ont été sauvagement assassinées dans différents coins du pays. Parmi ces victimes, certaines ont été violées avant d’être tuées, d’autres ont été décapitées ou mutilées.
Du 29 juin au 5 juillet, la RPA a pu répertorier une victime. Il s’agit d’une jeune fille retrouvée morte dans un petit buisson se trouvant sur la colline Nyamugari de la commune Buhiga en province Karusi. Même si la victime n’a pas été identifiée, nos sources font savoir qu’elle a d’abord été violée avant d’être égorgée. Nos sources à Buhiga indiquent que, de par son apparence, la jeune fille était âgée de moins de 20 ans.
Cette sauvagerie a également été renouvelée la semaine du 06 au 12 juillet. Durant cette semaine, la RPA a pu relever au moins 5 cas d’assassinats cruels. La première victime est une jeune fille de 18 ans. Portée disparue depuis 2 jours, Marie Annick Ndayishimiye a elle aussi été retrouvée morte dans un petit buisson se trouvant au chef-lieu de la commune Musongati, en province Rutana. Elle a également été violée avant d’être assassinée.
En province Muramvya, une femme du nom d’Anitha Nsavyimana a été retrouvée morte sur la colline Gatwaro, en commune Muramvya. Nos sources sur place indiquent que la victime a été décapitée. Même scénario pour Spès Nshimirimana, originaire de la province Karusi. Décapitée, son corps a été retrouvé en commune Bugenyuzi, et plus précisément sur la colline Muramba. Toujours à Karusi, un sexagénaire du nom de Nicodème Ndikumana a été tué par des gens qui seraient de sa famille. Lui aussi décapité, son corps a été retrouvé sur la colline Kibenga, en commune Gitaramuka.
En province Makamba, un corps d’un homme d’un âge compris entre 25 et 30 ans a été découvert entre les collines Mivo et Kibimba de la commune Mabanda. Selon des témoins oculaires, la victime a été tuée à coups de gourdin et de machette. Les mêmes témoins révèlent que, à côté du cadavre était posé un gordin avec des traces de sang. La victime a été défigurée et ses yeux arrachés au point que personne dans la localité n’a pu l’identifier.