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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gisagara : Les agriculteurs confrontés à des frais de transport d'engrais

Gisagara : Les agriculteurs confrontés à des frais de transport d'engrais

Dans la commune de Gisagara, province  Cankuzo, une nouvelle politique de distribution des engrais chimiques soulève des inquiétudes parmi les agriculteurs. Obligés de payer pour le transport de ces produits essentiels, ils se sentent accablés par un fardeau financier supplémentaire dans un contexte économique déjà difficile.

Les agriculteurs de Gisagara se trouvent confrontés à une situation inédite : ils doivent désormais payer pour le transport des engrais chimiques jusqu'à leur commune. Cette mesure, perçue comme un fardeau supplémentaire, a pris de court de nombreux habitants. « Nous avons déjà versé 3500 francs par sac d'engrais, et voilà qu'on nous demande de payer à nouveau pour le transport. C'est incompréhensible et injuste », déplore un agriculteur local.

Pour honorer le premier paiement, certains agriculteurs ont dû se résoudre à vendre une partie de leur cheptel.  « Nous avons vendu des chèvres, des poules... C'est humiliant », confie un autre habitant. Malgré ces sacrifices, les engrais tant attendus ne sont toujours pas arrivés, laissant les agriculteurs dans l'incertitude et l'inquiétude.

Les habitants de Gisagara demandent aux autorités administratives d'intervenir. Ils souhaitent obtenir des éclaircissements sur cette nouvelle mesure qu'ils jugent contraignante et inhabituelle.

Gihanga : La riziculture menacée par une sécheresse imminente

Gihanga : La riziculture menacée par une sécheresse imminente

La commune de Gihanga, dans la province Bubanza, est au bord d'une crise agricole majeure. Les riziculteurs locaux sont confrontés à une sécheresse imminente qui menace sérieusement leurs récoltes et leurs moyens de subsistance.

Les villages 2 et 3 de la commune de Gihanga sont particulièrement touchés par cet assèchement inquiétant. Les champs de riz, autrefois verdoyants, présentent désormais un aspect désolant, laissant présager des pertes considérables pour les agriculteurs. Le manque criant d'eau pour l'irrigation est pointé du doigt comme la cause principale de cette crise.

Plusieurs éléments ont contribué à l'exacerbation de cette situation critique, indiquent les riziculteurs de la commune. Ils évoquent un calendrier cultural perturbé, les riziculteurs ont semé leurs cultures prématurément, en pleine saison sèche, bouleversant ainsi le cycle naturel de croissance du riz. Les riziculteurs parlent aussi d’une distribution de semences mal orchestrée, contrairement aux années précédentes où les semences étaient réparties de manière alternée entre les coopératives, cette année a vu une distribution massive et simultanée à tous les agriculteurs ainsi qu’une gestion de l'eau déficiente,  les ressources hydriques disponibles se sont avérées largement insuffisantes pour satisfaire les besoins de l'ensemble des parcelles cultivées.

Un riziculteur local exprime son inquiétude : « Les champs de riz sont secs à cause du manque d'eau. On a semé le riz pendant la saison sèche, au moment où l'eau était insuffisante. Actuellement, seul un petit nombre de riziculteurs reçoit de l'eau pour irriguer leurs champs. »

Les riziculteurs de Gihanga demandent aux autorités agricoles de respecter scrupuleusement le calendrier agricole, d’assurer une distribution équitable de l'eau et d’ajuster la fourniture de semences en fonction de la disponibilité de l'eau.

La rédaction a tenté de contacter Félix Habonimana, Directeur Général de la Société Régionale de Développement de l'Imbo (SRDI), pour obtenir des commentaires, mais n'a pas réussi à le joindre.

 

 

Makamba : La distribution d'engrais chimiques sème la discorde chez les agriculteurs

Makamba : La distribution d'engrais chimiques sème la discorde chez les agriculteurs

Dans la province  Makamba, une fronde s'élève parmi les agriculteurs face à des pratiques jugées injustes lors de la distribution d'engrais chimiques. Alors qu'ils ont réglé leurs frais, les petits agriculteurs se voient contraints de réaliser des travaux communautaires avant de pouvoir accéder aux sacs d'engrais, compromettant ainsi leur calendrier de semis.

La province de Makamba abrite deux catégories distinctes d'agriculteurs : les agriculteurs grossistes, disposant de moyens importants, qui cultivent de vastes étendues et commercialisent leurs récoltes sur divers marchés ainsi que les petits agriculteurs, travaillant principalement pour leur subsistance, qui cherchent également à conserver des semences pour la saison suivante.

Les petits agriculteurs dénoncent un traitement qu'ils jugent inéquitable lors de la distribution d'engrais chimiques. Malgré un paiement effectué à l'avance, ils se heurtent à plusieurs obstacles, des ruptures de stock apparentes, une obligation d'effectuer des travaux communautaires avant la réception des engrais et des retards dans l'enregistrement et la distribution.

Un agriculteur local témoigne : « Nous avons un grand problème concernant la distribution d'engrais chimique. Même après avoir payé, on nous dit que l'engrais est épuisé, alors que nous voyons des camions en livrer. Le plus choquant est l'obligation d'effectuer des travaux communautaires avant de recevoir nos sacs. »

Ces travaux, réalisés sur le site d'un futur marché provincial, soulèvent des inquiétudes quant à leur impact sur le calendrier agricole. Les petits agriculteurs demandent aux autorités administratives et agricoles de la province de dissocier clairement les travaux communautaires de l'achat d'engrais et d’accélérer la distribution pour éviter les retards de repiquage.

Il convient de rappeler qu'au cours de la récente conférence publique des porte-paroles de différentes institutions, le porte-parole du ministère de l'agriculture a déclaré que tout agriculteur ayant payé ses engrais ne devrait pas subir de retard dans leur réception.

 

 

Burundi : Une crise alimentaire persistante malgré les premières pluies

Burundi : Une crise alimentaire persistante malgré les premières pluies

Le dernier rapport de l'agence des Nations Unies FEWS NET dresse un tableau préoccupant de la sécurité alimentaire au Burundi, malgré quelques signes encourageants. Les précipitations de septembre ont permis d'initier les semis dans certaines zones d'altitude, mais la situation reste tendue dans plusieurs régions du pays.

Les pluies de septembre ont offert une lueur d'espoir, permettant le début des semis sur environ 20% des terres dans les hautes altitudes. Cependant, les prévisions sont moins optimistes pour le nord et l'est du pays, où des précipitations inférieures à la moyenne sont attendues jusqu'en décembre, laissant présager une production agricole en deçà des attentes.

La Plaine de l'Imbo et les Dépressions du Nord restent particulièrement touchées par le stress alimentaire. Dans l'Imbo, la situation est aggravée par une production agricole et des revenus inférieurs à la moyenne, conséquences directes des inondations et du débordement du lac Tanganyika. Au nord, la combinaison de faibles précipitations lors de la saison A et des échanges transfrontaliers limités avec le Rwanda a considérablement réduit les revenus et le pouvoir d'achat des ménages.

Le rapport souligne une augmentation alarmante des prix des denrées alimentaires, avec une hausse d'approximativement 10% en août par rapport à juillet. Le cas du sucre est particulièrement frappant, son prix ayant bondi de 140%, passant de 3 300 à 8 000 francs. L'inflation et le manque de devises sont pointés du doigt comme facteurs aggravants de cette situation.

 

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