Une impunité persistante au Burundi et des violations continues des droits humains demeurent une réalité, selon Amnesty International, dans un communiqué publié ce 9 juillet, dix ans après la crise politique de 2015.
Des étudiants du campus Mutanga accusent leur représentant, Simon Bazirutwabo, de rester en fonction malgré la fin de ses études, et dénoncent des violences orchestrées par les Imbonerakure qu’il dirige.
Les agences burundaises de placement de main-d’œuvre à destination de l’Arabie Saoudite sont accusées de violer le protocole d’accord signé entre Bujumbura et Riyad. Selon une enquête menée conjointement par trois médias internationaux spécialisés dans les questions de traite humaine, le gouvernement du Burundi est également impliqué dans ces manquements.
Au moins 17 000 Burundais auraient été officiellement envoyés dans des pays arabes pour y exercer des activités professionnelles dans le cadre d’un accord bilatéral sur la mobilité de la main-d’œuvre. Parmi eux, plus de 500 sont rentrés au pays après avoir fui des conditions de travail jugées inhumaines, tandis que d’autres y ont perdu la vie. Ces faits sont rapportés dans un article publié le 23 juin 2025 par trois organes de presse d’investigation, qui y voient une nouvelle forme de traite humaine.
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