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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo : Un citoyen de Ntega victime d'agression par des membres des Imbonerakure

Kirundo : Un citoyen de Ntega victime d'agression par des membres des Imbonerakure

Dans la commune de Ntega, province  Kirundo, un résident local, Juma Ndacayisaba, a été victime d'une agression violente par des  Imbonerakure. L’agression a suscité des appels à la justice de la part des habitants de la commune.

Juma Ndacayisaba, habitant de la colline Gitwenzi, se trouve actuellement dans un état de santé préoccupant suite à une agression brutale survenue le 30 octobre dernier. Selon des témoignages recueillis, deux individus identifiés comme Sezikeye et Misago, identifiés comme des membres des Imbonerakure, sont accusés d'avoir perpétré cette attaque.

L'agression a eu lieu alors que Ndacayisaba rentrait chez lui. Ses bourreaux lui ont demandé de présenter sa carte d'identité, une requête à laquelle il a refusé d'obtempérer, arguant qu'il était connu dans la localité. Ce refus a déclenché une violente altercation.

« Ils ont commencé à le frapper avec des bâtons et à lui jeter des pierres », rapporte un témoin de la scène. Les cris de détresse de la victime ont alerté les habitants des environs, qui sont intervenus et l'ont trouvé dans un état critique. Ndacayisaba a été immédiatement transporté à l'hôpital de Kirundo, où il est toujours hospitalisé.

Outre les blessures physiques, la victime a également été dépouillée d'une somme de 500 000 francs burundais qu'elle portait sur elle au moment de l'agression. Les proches de Ndacayisaba ont déposé une plainte auprès de la brigade de police de Ntega. Bien qu'une convocation ait été émise à l'encontre des suspects Sezikeye et Misago, ces derniers demeureraient en liberté.

Contacté par téléphone, l'administrateur de Ntega, Pierre-Claver Mbanzabugabo, a déclaré ne pas être encore informé de cette affaire.

Cette agression  s'inscrit dans un contexte inquiétant, Juma Ndacayisaba étant la deuxième victime d'agression attribuée aux Imbonerakure dans la commune de Ntega en l'espace d'une semaine. La précédente victime, Ernest Kwigize, résidait sur la colline Makombe.

 

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Des résidents de la colline Makombe, dans la commune de Ntega en province  Kirundo, lancent un appel à la justice et à la protection d'Evariste Kwigize, un militant du parti d'opposition CNL récemment agressé.

Selon des témoignages locaux, M. Kwigize a été violemment battu par des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD. Les agresseurs l'accuseraient d'avoir refusé d'adhérer à leur parti et de s'inscrire sur les listes électorales.

L'incident le plus grave s’est produit en début de semaine. Des Imbonerakure, menés par Nzobonimpa, responsable des femmes du CNDD-FDD dans la zone de Mugendo, ont emmené M. Kwigize dans un lieu appelé "Bunkeri" sur la colline Carubambo. Là, il a été sévèrement battu, soulignent des témoins de la localité.

Parmi les agresseurs cités par des sources locales, figurent des individus connus sous les noms ou surnoms de Pancrace, Madandi et Bebe.

Ce n'était apparemment pas la première agression subie par Evariste  Kwigize. Le week-end précédent, des Imbonerakure l'avaient déjà harcelé dans ses champs, confisquant ses outils de travail et exigeant une rançon de 8000 francs burundais pour leur restitution.

Les habitants de Makombe demandent que la sécurité de M. Kwigize soit assurée et que les responsables de ces actes soient sanctionnés. Contacté par téléphone, Pierre-Claver Nbanzabugabo, administrateur de la commune de Ntega, a déclaré ne pas être au courant de cette affaire et a promis d'ouvrir une enquête.

 

 

 L'Hôpital Mukenke : Surveillance des employés et accusations de manipulation

L'Hôpital Mukenke : Surveillance des employés et accusations de manipulation

La direction de l'hôpital Mukenke, situé dans la commune de Bwambarangwe en province  Kirundo, fait face à de graves accusations de la part de son personnel. Au cœur de cette controverse se trouve une liste de 16 employés, affichée il y a trois semaines par le directeur Samson Minani, demandant une surveillance accrue de leurs mouvements.

Cette initiative a semé la discorde au sein de l'établissement. Certains employés, se sentant visés, contestent ces accusations et craignent pour leur sécurité. Selon des sources internes, cette situation découlerait de la dénonciation de supposées malversations au sein de l'hôpital, ce qui aurait déplu à la direction.

Des membres du personnel affirment que le directeur Samson Minani a adopté une stratégie de division, créant des groupes au sein de l'équipe et désignant des "informateurs". Cette approche a engendré un climat malsain, opposant ceux perçus comme loyaux à la direction à ceux considérés comme "révoltés".

Inquiétudes pour la sécurité et l'éthique

Certains employés expriment leur inquiétude quant à leur sécurité personnelle, craignant des représailles pour avoir dénoncé de présumés détournements de fonds. Ils s'interrogent sur la transformation de l'hôpital en un lieu où les considérations politiques semblent prendre le pas sur la mission de santé publique.

Contacté à ce sujet, le directeur Samson Minani a déclaré ne pas être au courant de l'affichage des listes de travailleurs. Il a affirmé que sa mission est de rétablir les droits de ses employés plutôt que de les diviser.

 

 

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

L'armée burundaise dément l'information publiée dans les journaux "The New Humanitarian" et "Le Monde" selon laquelle les membres de son contingent de la MINUSCA ont commis des abus sexuels à l'égard des femmes en Centrafrique. Ces femmes, elles, disent avoir été victimes de ces abus sexuels dans les localités de Kaga-Bandoro et Bria.

Parmi 19 femmes interrogées, 10 indiquent qu'elles ont été violées par les Casques bleus entre 2022 et 2023 en République Centrafricaine.

Selon le journal « The New Humanitarian », ceci est confirmé par les ONG et les dossiers médicaux. Parmi les présumés auteurs de ces viols, figurent les soldats burundais de la MINUSCA. Selon « The New Humanitarian », il y a des militaires qui sont cités dans plusieurs cas de viols, mais qui restent dans cette Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique. Environ 730 soldats de la MINUSCA ont été accusés de viols et d'abus sexuels depuis 2015, selon les statistiques des Nations Unies, indique « The New humanitarian ».

De son côté, le porte-parole de la Mission explique que la MINUSCA dispose d’une stratégie globale pour prévenir et répondre aux actes d’exploitations et d’abus sexuels commis par son personnel. « The New Humanitarian » précise qu’un grand nombre de femmes n’osent pas dénoncer des cas de viols par peur de représailles de la part des présumés auteurs.

 

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