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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Prison de Mpimba: Deux  détenus gravement malades mais sans accès aux soins de santé

Prison de Mpimba: Deux détenus gravement malades mais sans accès aux soins de santé

Deux  détenus de la prison centrale  de Mpimba  sont gravement malades mais n’ont pas encore l’autorisation d’être transférés  à l’extérieur de la prison. Les infirmiers  de la prison auraient déclaré qu’ils ne sont pas à mesure de traiter ces deux prisonniers,  le directeur de la prison constituerait  l’obstacle à leur transfert.

Le 1er   des deux détenus  de la prison centrale de Mpimba gravement malades est nommé  Etienne  Nzeyimana. Il est originaire de la zone Kibezi en commune Mugamba de la province  Bururi. Poursuivi pour assassinat, il doit faire 20ans de prison. Des sources à  l’intérieur de la prison de Mpimba indiquent qu’il ne peut faire ni petit ni grand besoin. Il aurait  l’occlusion intestinale. Etienne Nzeyimana  souffrirait aussi de l’insuffisance rénale, selon nos sources  qui alertent  que ce détenu a besoin  d’une intervention chirurgicale.

Le second  détenu gravement malade   est  nommé Lambert Nduwarugira. Il a été arrêté par le parquet de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura et il a été  condamné à 5 ans de prison. Lui, il ne peut plus  contrôler ses besoins. Petit et grand besoins,  il les fait tous  là où il est allongé. Selon nos sources  dans la prison de Mpimba, le personnel soignant de  la prison de Mpimba auraient souhaité  que les deux soient transférés dans  des  hôpitaux  à  l’extérieur de la maison de détention  mais le  directeur de cette maison  aurait refusé   leur transfert.

Le sénat intervient en faveur des prisonniers

Des  cas de prisonniers qui meurent  en prisons pour avoir manqué des soins   appropriés  ne cessent de s’accroitre. Dans la nuit du 18 de ce mois de janvier dans la prison de Bururi, un homme d’une cinquantaine d’année est mort  suite à la négligence des responsables de cette maison carcérale. Il  venait de faire une semaine alité dans la  même prison

Le 24 de  ce mois de janvier lors de  la séance des questions orales au Sénat,  certains sénateurs  n’ont pas caché leurs indignations quant à la violation du droit d’accès aux soins de santé pour certains prisonniers. ‘’Normalement nous ne pouvons pas ignorer que chaque personne a le droit de se faire soigner, qu’il soit prisonnier, fautif ou pas. Se faire soigner est un droit de tout être humain’’ a déclaré la sénatrice Benoite Nizigiyimana, membre de la commission permanente  ayant en charge les questions juridiques.  ‘’Malheureusement c’est dommage et choquant de constater qu’il y a encore des procureurs qui refusent aux prisonniers la permission d’aller se faire soigner. Les motifs de ces refus ne sont pas encore connus jusqu’ici, et c’est pour cela qu’il y a des détenus qui meurent dans les prisons. Il faut qu’il y ait un règlement qui favorise l’accès aux soins des santés des prisonniers’’,  avait-elle ajouté.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction du directeur de la prison centrale de Mpimba, Serge Nibigira.

 Les  handicapés de guerre réclament l’assistance médicale

Les handicapés de guerre réclament l’assistance médicale

Les anciens combattants, handicapés de guerre se trouvant dans différentes provinces du pays  interpellent leur ministère de tutelle, car depuis un certain temps ils ne bénéficient pas d’assistance médicale. Ces anciens combattants font savoir qu’ils reçoivent l’assistance médicale deux fois seulement par an, au lieu de quatre fois. Ils  reprochent au  responsable de la Direction Générale des Anciens Combattants de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités.

Les anciens militaires des forces armées burundaises et les anciens combattants des mouvements rebelles, handicapés de guerre  indiquent qu’ils ne sont pas convenablement pris en charge car « ils viennent de passer trois semaines en Mairie de Bujumbura  sans recevoir d’assistance médicale. »

Ces ex-combattants handicapés de guerre accusent le responsable de la Direction Générale des Anciens Combattants, le colonel Oscar Nzohabonimana, d’être à l’origine de la situation. Ce responsable de la DGAC explique  qu’ils sont en train de soigner ceux qui sont hébergés dans les sites alors qu’eux aussi ils n’ont pas reçu d’assistance médicale depuis un certain temps. « Pendant 3 semaines, le colonel Oscar Nzohabonimana alias Gisabo ne nous a jamais reçu. Il a dit qu'ils sont allés soigner ceux qui vivent dans les sites. Mais d'après les informations qui nous parviennent, même ceux qui sont dans les sites ne reçoivent aucune assistance médicale. Ils ont été soignés au mois de septembre dernier, les médicaments leur sont parvenus en octobre et sont terminés en décembre », précisent nos sources.

La situation se présente ainsi, alors que « les ex-combattants handicapés de guerre devraient normalement bénéficier une assistance médicale 4 fois par an ainsi que des médicaments chaque 3 mois ». Ils déplorent que le colonel Oscar Nzohabonimana fait tout pour que ces mois terminent sans les faire soigner. Ces anciens combattants handicapés de guerre s’interrogent sur la finalité du  budget alloué à leurs soins de santé qui n’est pas dépensé. «  Avant, il disait qu'il n'avait pas de véhicule. Actuellement, il dit que le véhicule est disponible mais qu'il manque de carburant. Est-ce que réellement le ministre de la défense nationale est au courant qu'un seul véhicule manque de carburant pour que nous puissions recevoir cette assistance médicale ?»

A ce propos, le colonel Oscar Nzohabonimana qui dirige la Direction générale des anciens combattants n’a pas voulu s’exprimer sur les ondes de la RPA.

Les anciens combattants handicapés de guerre vivant dans les différents coins du pays ainsi que ceux qui se trouvent dans les sites appellent le président de la République et le ministre de la défense nationale à résoudre leur problème, afin qu’ils reçoivent des soins médicaux appropriés. 

 

Quel  sort réservé aux militaires ramenés  de la RDC ? Les familles s’inquiètent

Quel sort réservé aux militaires ramenés de la RDC ? Les familles s’inquiètent

Les familles des militaires qui ont été arrêtés et emprisonnés pour avoir refusés de combattre le M23 s’inquiètent pour leur sécurité. Après presque deux mois d’incarcération, leurs familles ne les ont jamais vus.

Des centaines de militaires burundais  ont été rapatriés de la République Démocratique du Congo au début du mois de décembre dernier et  ont été incarcérés dans  différents camps militaires, accusés de révolte  pour avoir refusé de livrer bataille au  mouvement M23, une rébellion  qui combat  le régime de la République Démocratique du Congo.

Les raisons avancées par ces militaires sont entre autres : l'obligation de porter la tenue militaire des  FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sans aucune explication, le manque d’équipement militaire adéquat leur permettant  de combattre le M23 ainsi que le manque de coordination entre les différents groupes armés aillés aux FARDC contre le M23. Ces militaires burundais  expliquaient  également que les armes lourdes  étaient entre les  mains des FARDC. Et ces derniers lorsqu’ils voyaient qu'ils étaient menacés par les combattants du  M23, se repliaient en débandade laissant ces équipements lourds à l’ennemi qui les a utilisés  contre ces militaires burundais.

Toutes ces explications n'ont pas cependant  empêché  les autorités burundaises de le mettre en prison. Ils ont été éparpillés dans différents camps militaires, notamment à Muzinda, Mujejuru et la police militaire situé en Mairie de Bujumbura.

Privé de tout droit de visite toute la période d'incarcération  dans ces différents camps militaires, les familles de ces militaires ont appris de la part de leurs collègues, qu’ils ont été transférés  au cours de la 3ème  semaine de ce mois de janvier dans différentes prisons du pays notamment la prison centrale de Mpimba à Bujumbura, Bururi et Ruyigi.

Certaines familles  n'ont pas pu trouver les leurs  dans ces prisons  et  sont en alerte d'autant plus que les  autorités  militaires ne veulent pas les informer sur le sort des leurs.

 

Ngozi : Deux militants du CNL torturés par des imbonerakure

Ngozi : Deux militants du CNL torturés par des imbonerakure

Deux membres du parti CNL ont été  torturés  par les imbonerakure  au quartier Muremera du chef-lieu de la province Ngozi. Ces militants du parti d’Agathon Rwasa n’auraient été victime que de leur appartenance politique  même si ces jeunes du parti au pouvoir les ont accusés de vol.

Ces 2 membres du parti CNL (Congrès National pour la Liberté)  qui ont été torturés par des imbonerakure sont connus sous les noms de Minani  et Kayondo. Les informations en provenance de la sous- colline Mufigi du quartier Muremera au chef-lieu de la province Ngozi indiquent qu’ils ont été arrêtés  samedi 20 janvier  par un groupe d’imbonerakure dirigé  par le chef des imbonerakure du quartier Muremera prénommé Cassien.  Ils les ont accusés de vol. Un prétexte trouvé,  affirment des sources de Muremera, pour les torturer. Une torture leur infligée non loin de la vallée de Nyakijima. « Ils les ont mis dans une grande fosse qui se trouve  tout près de la vallée de Nyakijima. Ils les ont frappés sérieusement et  se sont servis des lacets de leurs chaussures pour ligoter leurs testicules. » Témoigne une des sources sur place.

Les tortionnaires de ces militants du parti de l’honorable Agathon Rwasa  ont tenté de les faire incarcérer, ce que le procureur de Ngozi a refusé suite à leur état critique. Pour le moment ils  sont alités dans une des structures de santé  du chef-lieu de cette province du nord du pays et  le responsable de ces imbonerakure en détention. Les familles des victimes demandent que tous leurs tortionnaires soient poursuivis et punis conformément à la loi.

Nous n’avons pas pu recueillir les commentaires  de l’administration et du procureur de Ngozi.

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