Le ministère de la Sécurité publique dresse un bilan alarmant des violences enregistrées entre juillet 2024 et juin 2025. Selon ce ministère, 717 cas de torture ont été répertoriés au cours de cette période, dont 17 victimes ont succombé à leurs blessures.
Des détenus de la prison centrale de Ngozi font part de leur inquiétude depuis la disparition de trois prisonniers, remis aux services de renseignement le 15 août dernier par le directeur de l’établissement, Christian Sibomana. Depuis cette date, ils n’ont jamais été ramenés.
Entre juillet 2024 et juin 2025, le gouvernement burundais a reconnu 21 cas d’enlèvements et 59 suicides, selon des sources de la RPA au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
En mairie de Bujumbura, des femmes et filles dénoncent les agressions sexuelles qu’elles subissent dans les files d’attente des bus, surtout en soirée jusque tard dans la nuit. Selon les victimes, ces actes se déroulent sous les yeux de la police, qui reste passive.
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