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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des officiers qui dirigeaient les  combats contre le M23  détenus  à Bujumbura

Des officiers qui dirigeaient les combats contre le M23 détenus à Bujumbura

Les trois  officiers, Capitaine Bayubahe Emery, Capitaine Manirakiza Jean Marie, et Lieutenant  Bararunyeretse  ont été rappelés de Goma le 12 novembre et mis directement au cachot à Bujumbura.Ils  avaient dirigé les combats qui ont opposé l’armée Burundaise au  mouvement M23 au début du mois de novembre après la mort de leur chef, le Major Ernest Gashirahamwe qui est tombé sur le champ de bataille à Goma. Les informations  données par leurs   familles font savoir qu’ils ont été rappelés d’urgence après ces  combats.

Les trois officiers ont été auditionnés le 15 novembre, 3 jours après leur emprisonnement.  Selon les informations fournies par leurs familles,  la hiérarchie militaire  au  Burundi  accuse les trois officiers  d’avoir violé les ordres de mission car    au lieu d’affronter l’ennemi, ils auraient demandé aux soldats Burundais de sauver leur peauLe M23 aurait alors  pris les munitions des soldats Burundais après leurs fuites.

Dans ces combats du début novembre, l’armée burundaise a enregistré plusieurs pertes. Les images diffusées par le M23 montrent des soldats burundais capturés et d’autres tués.  A ce jour, l’armée burundaise   a gardé le silence sur ces pertes.  

Les  familles  des trois officiers s’inquiètent car depuis leur arrivée il y a 3 semaines, ils n’ont pas droit de visite. Ces familles demandent à l’armée le respect des droits des prisonniers.

 

Mabayi: police et administration divisées

Mabayi: police et administration divisées

L’administrateur de la commune Mabayi d’un côté, le commissaire  de police et le responsable  du service des renseignements dans cette commune de la province Cibitoke de l’autre, divergent sur le sujet des arrestations. Ces deux derniers s’activent dans des arrestations arbitraires pour extorquer de l’argent. Une pratique que l’administrateur ne tolère pas.

 Le commissaire de police à Mabayi et le patron du service  des renseignements dans cette même  commune s’arrangent  pour arrêter le plus grand nombre de  personnes, révèlent des sources locales. La relaxation est conditionnée par  le versement d’une certaine somme d’argent. Le 1er  groupe  cible est constitué des gens du secteur de l’or.

‘’Les deux policiers ciblent des gens à l’aise financièrement et ils les accusent de faire un commerce illicite de l’or. Ils les incarcèrent  et pour les  libérer, ils doivent  verser  une somme comprise entre 500 mille et deux millions de francs burundais’’, témoigne une source de Mabayi.

Le duo applique des sanctions non prévues par la loi. Ils emprisonnent des gens même pour des infractions punissables par paiement d’amende. ‘’Ils arrêtent  un motard qui transporte deux personnes, ils le mettent directement au cachot et saisissent aussi  sa moto. Mais selon la loi, ils devraient confisquer la moto pour  la restituer après paiement d’amende.’’ Ajoute la source qui précise que ces deux policiers arrêtent et emprisonnent des gens  qu’ils croisent la nuit. Les femmes n’ont pas le droit de circuler au-delà de 19h et les hommes après 21h.

Ces arrestations causent du surpeuplement au cachot. Une situation que Jeanne  Izomporera,   administrateur de Mabayi a voulu régler.  Les informations recueillies à Mabayi indiquent que cette autorité s’est rendue au cachot. Elle  y a trouvé plusieurs personnes détenues sans dossiers et les a faits libérer. Une décision qui n’a pas plu au commissaire et au patron de la documentation dans cette commune Mabayi. Les deux policiers ont  saisi le procureur accusant  l’administrateur d’avoir libéré des malfaiteurs, révèlent les sources.

Le bras de fer entre ces autorités inquiète les habitants de la commune qui demandent l’intervention des autorités compétentes.

Nous n’avons pas pu joindre l’administration provinciale ni l’autorité judiciaire de la province Cibitoke.

RDC : Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe menacés par la population locale

RDC : Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe menacés par la population locale

Tension le matin de ce mercredi au camp des réfugiés de Mulongwe se trouvant en République Démocratique du Congo. Les congolais ont refusé aux réfugiés burundais d’exercer quoi que ce soit dans le camp, une situation qui a paralysé presque toutes les activités des réfugiés burundais dans le camp.

Le matin de ce mercredi 29 novembre,  des congolais du clan Babembe avait bloqué les sorties du camp de Mulongwe. Ils avaient allumé du feu devant ce camp, ce qui a effrayé les réfugiés burundais, raconte une source sur place.

Selon les réfugiés burundais, ces manifestations des congolais qui avaient causé un sentiment d’insécurité aux réfugiés de ce camp  avaient un seul objectif : de protester contre le fait que les réfugiés burundais exercent des activités commerciales qu’à l’intérieur du camp de Mulongwe. Ainsi, les congolais ont barricadé l’entrée du camp pour  empêcher certains réfugiés burundais exerçant des activités en dehors du camp comme les agriculteurs et les motards de ne pas sortir du camp, du simple fait que ces réfugiés ont refusé d’aller exercer leur commerce à l’extérieur du camp, précise un des réfugiés burundais dudit camp.

La matinée de ce mercredi, la situation était tellement tendue au camp de réfugiés de Mulongwe que même les écoles sont restées fermées. ‘’Toutes ces querelles datent de très longtemps. Les congolais ne veulent voir aucun burundais ici à Mulongwe exercer quoi que ce soit à l’intérieur du camp. Les congolais veulent que toutes les activités de commerce tel que les boutiques, les marchés, les restaurants, les bars se pratiquent à l’extérieur du camp’’, explique un des réfugiés burundais.

Les informations en provenance du camp de Mulongwe indiquent que  certains congolais ont profité de cette situation pour voler dans les champs de ces réfugiés burundais situés à l'extérieur du camp. De plus, même les autorités locales n’ont pas été autorisées d’entrer dans le camp. Néanmoins, l’administration a essayé difficilement de calmer la situation plus tard.

Nous n’avons pas pu avoir le commentaire de  Didier Numbi wa Numbi, le responsable du camp de réfugiés de Mulongwe, et de Julien Sangmata, le responsable du HCR pour s’exprimer.

Bubanza: Un OPJ du commissariat Mpanda accusé de meurtre

Bubanza: Un OPJ du commissariat Mpanda accusé de meurtre

Un habitant de la colline Masha en commune Mpanda de la province Bubanza est décédé dimanche dernier. Accusé de commercialiser la boisson locale dite Kanyanga, il a été battu à mort par des policiers du commissariat de Mpanda et le chef des imbonerakure de la même commune. Pour demander l’arrestation des meurtriers, la famille de la victime accompagnée par les habitants de la colline Masha ont fait un sit-in  devant le commissariat de Mpanda le matin de ce lundi avec le cadavre du leur.

L’Officier de la Police Judiciaire du commissariat de Mpanda prénommé Joachin et le chef des imbonerakure de la commune Mpanda prénommé Eric  sont accusés par la population de la mort d’Egide  Sibomana, un habitant de la colline Masha en commune Mpanda.

Dimanche 26 novembre, ce représentant des imbonerakure à Mpanda est  parti, accompagné par la police,  traquer et arrêter les fabricants de la boisson Kanyanga. Selon des sources locales, Egide  Sibomana  a été tabassé accusé de  fabriquer cette boisson. Sérieusement battu, il a été évacué vers l’hôpital Mpanda où il a succombé vers  22heures  du même dimanche.

Le lendemain lundi 27 novembre, la famille du défunt et les habitants de la colline Masha ont effectué un sit-in devant le commissariat de police Mpanda avec le corps du défunt, pour demander que les auteurs du crime soient arrêtés et puni. Le corps n’a été conduit à la morgue qu’après intervention du gouverneur de la province Bubanza qui a dû arriver sur les lieux pour parler à cette population.

Ces habitants  de la commune Mpanda affirment que les deux présumés auteurs de ce crime,  l’OPJ Joachin et Eric le représentant communal des Imbonerakure à Mpanda,   sont aussi cités dans d’autres cas de meurtre et maltraitance physique de la population de Mpanda mais qu’ils restent impunis. Ils demandent donc  qu’ils  soient arrêtés et mis à la disposition de la justice pour qu’ils répondent de leurs actes.

Le gouverneur de la province Bubanza n’a pas encore réagit sur ce cas.

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