Choléra à Bujumbura : la lutte difficile en raison de l’insalubrité persistante
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La ministre de la santé publique, Lydwine Baradahana, a déclaré jeudi 2 juin que l’éradication du choléra à Bujumbura reste un défi majeur à cause des problèmes d’insalubrité dans la ville. Cette déclaration a été faite alors qu’elle répondait aux questions orales des députés.
Selon la ministre, le choléra continue de se propager depuis trois ans sans être maîtrisé, malgré des efforts en cours pour tenter de l’éradiquer. Elle a souligné que la situation sanitaire à Bujumbura demeure préoccupante, en grande partie à cause de la mauvaise gestion des eaux usées.
« Les caniveaux qui évacuent les eaux usées des maisons se déversent directement dans le lac Tanganyika sans traitement préalable. Ce problème structurel favorise la propagation de maladies comme le choléra », a expliqué Lydwine Baradahana.
Le 8 mai dernier, des recommandations formelles ont été émises avec l’appui des services nationaux de sécurité. Ces recommandations insistent sur la nécessité d’éliminer la maladie dans les prochains mois en s’attaquant à ses causes profondes.
La ministre a insisté sur le fait que la lutte contre le choléra ne peut être confiée à un seul ministère. Elle requiert une collaboration entre les autorités nationales, la Mairie de Bujumbura et les citoyens.
« Cela fait maintenant trois années consécutives que le choléra persiste sans qu’une solution durable ne soit trouvée. Il est temps d’agir ensemble, de manière coordonnée et déterminée, pour protéger la santé publique », a conclu Lydwine Baradahana.
