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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Tanzanie déploie des réfugiés congolais en vue de rapatrier de force les Burundais

Des gazs lacrymogènes ont été lancés le matin de ce 17 mai par la police tanzanienne sur les burundais vivant au camp de réfugiés de Nyarugusu. En complicité avec les chargés de la sécurité de nationalité congolaise, cette police en complicité procédait  à la destruction et au pillage des marchandises appartenant aux réfugiés burundais.

Ces accrochages ont débuté vers 6 heures du matin de ce lundi. A ce moment, la police tanzanienne, en compagnie des chargés de la sécurité d’origine congolaise, a commencé à saccager les marchandises appartenant aux réfugiés burundais du camp de Nyarugusu. Pour disperser la foule, il a fallu tirer des gaz lacrymogènes, comme en témoigne ce réfugié burundais. ‘’ C’était le désordre total au niveau des zones 9 et 10. Les réfugiés burundais avaient déjà étalé leurs marchandises notamment les tomates, le petit poisson appelé Mwanza, du manioc, de la colocase, des oignons, des beignets, etc. Les policiers et les chargés de sécurité congolais appelés Sungusungu  ont tout mis sens dessus dessous.’’

De plus, ces policiers s’accaparaient de tout ce qu’ils trouvaient sur leur chemin et passaient à tabac quiconque essayait de sauver ses marchandises, a révélé notre source.

Cette opération est la deuxième menée dans ce camp en moins d’une semaine.  La police tanzanienne, toujours en complicité avec les congolais chargés de la sécurité dudit camp, avait  incendié les étagères sur lesquelles se trouvaient les marchandises des réfugiés burundais.

‘’ Jeudi de la semaine dernière, la police est venu et a brûlé les étagères sur lesquelles se trouvaient des Ndagala, des choux ainsi que les étagères appartenant aux cordoniers ,  aux réparateurs de téléphones et de radio ,etc…’’S’indigne un des réfugiés burundais.

Les réfugiés  burundais estiment que ce climat d’instabilité est consécutif à la volonté du gouvernement tanzanien de les rapatrier de force. Un projet auquel auraient été associés les réfugiés congolais.

‘’ Cela fait partie de ce que le dénommé Sudi Mwakibasi avait recommandé aux réfugiés congolais d’aider la Tanzanie à faire pression sur les réfugiés burundais afin qu’ils puissent rentrer au Burundi.  Cette autorité leur  a promis qu’une fois le but atteint, les enfants congolais pourront étudier à l’aise car ils occuperont les places des burundais. Ces propos ont tellement ému les réfugiés congolais. Ils ont acclamé cette proposition.’’

La personne à l’origine de ce discours  se trouve être le directeur du service réfugié au ministère tanzanien de l’Intérieur. Révoltés, les réfugiés burundais demandent au gouvernement tanzanien de prendre tous les réfugiés au même pied d’égalité et d’arrêter de dresser leurs pairs congolais contre eux.

Un dealer abattu par la police à Musaga

Un jeune  du quartier Gitaramuka en zone Musaga de la mairie de Bujumbura a été tué par balle le matin de ce 12 mai. L’auteur est un policier qui poursuivait ce garçon  parce qu’il était en possession d’une bonne quantité de chanvre.

Les habitants du quartier Gitaramuka ont été alerté par des coups de feu qui ont retenti entre 10 h 30 et 11h. C’était des policiers qui venaient de tirer sur une personne. Un jeune garçon  descendait de la localité de Nyamutenderi en commune Kanyosha. Le garçon surnommé MESSI  transportait  un sac  plein de chanvre. Il avait été arrêté en compagnie de  trois autres. Selon nos sources, le  jeune MESSI cherchait  à s’enfuir quand un des policiers sur place a tiré sur lui.

Ce qui choque la population de  la localité, c’est le fait  que les policiers regardaient leurs victimes se vider du sang sans se soucier  de le transporter à une  structure de santé  pour être soigné.

‘’Il a tenté de prendre fuite et un  des policiers a tiré.  Les policiers auteurs  de l’assassinat sont  nos voisins. Ils avaient  l’habitude de venir collecter de l’argent  chez les vendeurs des stupéfiants. Mais aujourd’hui, comme le  garçon ne voulait pas leur en donner, il s’est fait tirer dessus. Ce qui  révolte,   c’est  que ces policiers n’ont rien fait pour aider à évacuer le jeune qui agonisait. Il a été transporté  à pieds  et il a  succombé  à  ses  blessures en cours de route.’’ Se désole un des témoins oculaires.

Après le décès du jeune homme, les  policiers sont  partis avec les 3 autres garçons arrêtés. 

La population du quartier Gitaramuka  accuse la police locale d’être parmi les causes principales de la prolifération des stupéfiants dans ce quartier. Au lieu de lutter contre ça, révèle la population, ils en ont plutôt fait une vache laitière.

Un policier arrêté à Buganda pour un meurtre commandité

Un habitant de la commune Buganda en province de Cibitoke a été tué fusillé par un policier la nuit de ce samedi 15 mai. Les informations qui nous sont parvenues indiquent que  des policiers en compagnie des imbonerakure de la localité l’attendaient près de chez lui. Des conflits fonciers seraient derrière ce meurtre.

La victime était connue sous le nom de Festus Manirakiza et était chauffeur à la société Angélique International Limited. Les habitants de la zone Ndava indiquent que le crime a été commis  aux environs de 21 heures. Selon toujours la population, Festus Manirakiza a été tué lorsqu’il  était sur le chemin de retour en provenance de son lieu de travail vers son domicile.

Nos sources ajoutent que la victime est tombée sur trois policiers et un groupe d’imbonerakure qui venaient d’arrêter  un de ses voisins, l’accusant de ne pas détenir  de pièce d’identité. Festus  Manirakiza  aurait plaidé en faveur de son voisin et proposait aux policiers de le laisser rentrer prendre sa carte d’identité au lieu d’aller l’emprisonner.  Une intervention qui a irrité  les agents de la police, précisent nos sources à Ndava. Ces policiers ont alors intimé l’ordre à Festus Manirakiza de les suivre mais ce dernier n’a pas obtempéré, exigeant d’abord  d’être informé sur le motif  de son arrestation.

Ces policiers ont commencé à le tabasser avant qu’un d’entre eux, le prénommé Gérard, lui tire dessous. ‘’Ils l’ont mis à terre et ont commencé à le frapper avec des gourdins et des coups de pied. Ils voulaient l’amener on ne saurait dire à quel endroit. Le policier l’a donc  menacé en disant qu’il allait  tirer. Ensuite ce policier  l’a frappé au niveau des  testicules. Après ces tortures,  le policier a chargé son fusil et lui a tiré dessus à deux reprises. La victime a essayé de résister et  le policier continuait de le menacer que  s’il n’exécutait pas ses ordres,  il allait l’achever. Le même agent de police a fini par avouer que la victime était au fait la cible de sa mission ’’,  a précisé notre témoin.  

Les habitants de la localité  ont essayé de sauver Festus Manirakiza et en revanche le policier en question les a dispersés en tirant des balles qui n’ont heureusement pas touché aucun d’entre eux. 

Un peu plus tard, les administratifs sont arrivés sur les lieux et ont évacué  Festus Manirakiza. Néanmoins, arrivé à l’hôpital de Cibitoke, celui-ci a rendu l’ âme. Ces habitants de Ndava demandent à  la justice de sévir et de sanctionner ces policiers et imbonerakure  actuellement sous les verrous.  ‘’Les policiers qui ont commis ce crime devraient être exemplairement sanctionnés car la victime était un civil sans armes et n’avait même pas tenté d’attaquer ces policiers. Ces policiers disent qu’ils font bien leur travail quotidien mais on pense qu’ils ont besoin d’apprendre comment traiter les gens. ‘’ a conclu un habitant de la place.

Les voisins de Festus Manirakiza indiquent que sa famille pense à un assassinat commandité suite à  des conflits fonciers au sein la famille.   

Vous saurez qu’au cours des deux derniers mois, la province Cibitoke a déjà enregistré  15 cas d’assassinat dans toute la circonscription.

Des litiges sur l’extraction minière à l’origine d’un assassinat à Buganda

Une personne a péri  ce lundi  10 mai dans une attaque à la grenade effectuée par des gens non encore identifiés. L’attaque a été perpétrée sur la colline Cunyu, zone Gasenyi, commune Buganda en province Cibitoke. Selon les informations en provenance  de cette colline, cette attaque visait le père de la victime et serait liée aux conflits autour de l’extraction des minerais dans cette province.

L’opération a eu lieu ce lundi 10 mai dans la localité de Rugoma, colline Cunyu, zone Gasenyi. Nous sommes dans la commune Buganda de la province Cibitoke. Jackson Niyimbona et son père ont été attaqués par des personnes non identifiées tout près de leur domicile alors qu’ils rentraient d’un bistrot de la localité de Rugoma. Le jeune Jackson Niyimbona est mort sur le champ tandis que son père s’en est sorti de justesse.

Les sources sur place indiquent que la police est intervenue après le départ des auteurs. Certaines autorités locales expliquent que le père de Jackson connu sous le nom de Shabani serait la principale cible de l’attaque et que des conflits liés à l’extraction des minerais en seraient à l’origine. Les mêmes autorités réfutent également les rumeurs selon lesquelles Shabani aurait été tué parce qu’il pratiquait de la sorcellerie.

Pour elles, cet assassinat serait étroitement lié aux opérations d’espionnage contre les extracteurs des mines que le père de la victime effectuait pour le compte du service national des renseignements de Cibitoke. Selon ces autorités, les personnes qui propagent ces rumeurs auraient l’intention de fausser les enquêtes.

Pour le moment, l’un des suspects est déjà entre les mains de la police. Les proches de la victime, de leur côté, réclament des enquêtes rapides pour que justice soit rendue.

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