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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A peine gracié par le numéro un burundais, un jeune de Musaga est sans trace depuis 2 jours

Arrestation ce jeudi 03 juin au centre-ville de Bujumbura d’un jeune homme du quartier Kinanira 1 de la zone Musaga par les agents du service national des renseignements. Jusqu’à présent personne ne connait son lieu de détention. La victime venait d’être libérée par la grâce présidentielle.

Selon des témoins oculaires, Thierry Kwizera a été arrêté dans l’après-midi du 03 juin par des agents de la documentation dont Mathias Nduwimana surnommé Athia. Ils l’ont appréhendé à l’intérieur du supermarché Idéal situé près de la place communément appelé BATA, en plein centre-ville de Bujumbura. Notre source indique également que Thierry Kwizera venait d’être libéré par la grâce présidentielle, après 5 ans d’incarcération à la prison centrale de Mpimba. Il était libre depuis 9 jours. , comme en témoigne notre source. ‘’Thierry Kwizera a été libéré de la prison centrale de Mpimba mardi de la semaine dernière. Ce jeudi, il a été arrêté par la documentation à l’endroit nommé BATA dans la ville de Bujumbura et il a été embarqué à bord d’une camionnette blanche immatriculée D 3981 A. A l’intérieur de cette camionnette se trouvait un agent de la documentation connu sous le sobriquet d’Athia. Jusqu’à présent, nous ne savons pas où il l’a emmené.’’ Témoigne notre source.

La famille de Thierry Kwizera supplie le président burundais de les aider à connaitre le lieu et le motif de détention de toutes les personnes arrêtées par les agents de la documentation quelques jours seulement après qu’elles aient bénéficié de la grâce présidentielle. ‘’ Comme ces derniers jours nous avons entendu dire que les prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle sont devenus la cible des disparitions forcées, nous demandons au président de la république qui est l’auteur de leur libération de nous aider à connaitre où les nôtres ont été emmenés. Et si Thierry est coupable d’un tel ou tel autre délit, qu’on nous le fasse également savoir.’’

Rappelons que depuis la fin du mois de mai, l’association APRODH qui défend le respect des droits des prisonniers avait déjà répertorié au moins  10 anciens prisonniers récemment graciés et qui sont portés disparus.

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