Affamer les réfugiés burundais pour les contraindre de rentrer.

Des mesures injustes à l’endroit des réfugiés burundais en Tanzanie continuent de tomber. Depuis ce jeudi, ces réfugiés ne sont plus autoriser d’exercer une activité génératrice de revenus.
Les responsables du camp de Nduta ont sorti un communiqué pour interdire tout réfugié dudit camp d’exercer toute activité génératrice de revenus.
Parmi ces activités interdites figure celle d’utiliser une moto et un vélo dans le camp. Pourtant, ces matériels roulant servaient aux réfugiés dans le transport des biens et des personnes. Les réfugiés ont été également interdits d’exercer leurs travaux champêtres aux alentours du camp.
Les réfugiés du camp de Nduta s’inquiètent de ces mesures. Selon eux, ces mesures ne visent qu’à les rapatrier de force.
Le 7 juin dernier, Sudi Mwakibasi, commissaire chargé des questions des réfugiés en Tanzanie avait déjà donné un délai d’une année maximum pour que tous les réfugiés burundais soient rentrés chez eux au Burundi.